Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 17.09.2017 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 658 fois

NÎMES EN FERIA Toro piscine : les raseteurs terminent lessivés !

Quand Martine prend son bain il ne faut pas l'agacer ! (Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Pour une jeune mariée, rien de tel qu'un bon bain de siège pour tempérer ses ardeurs ! (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif gard)

Pour le plus grand bonheur des amateurs du genre, le toro piscine faisait son retour au programme de la Feria, samedi soir. L'arène éphémère du bosquet des Jardins de la Fontaine a fait le plein de spectateurs et de franche rigolade...

"Y'a des sous ? (sous-entendu : à gagner...)", questionnait ses copains un ado par l'odeur des euros alléché et prêt à se lancer sur le sable de l'anneau de lumière. La réponse fusait rapidement du micro de l'animateur : "Une casquette pour un anneau accroché à une corne et...deux casquettes pour deux anneaux !"

Une annonce qui décidait notre vénal matamore à regagner la lice et à observer de loin ses petits camarades, plus centrés sur le challenge sportif et la gloire que par l'argent...

À 21 heures pétantes, le public et les juvéniles raseteurs faisaient connaissance avec Saladelle, une pétulante Saint-Gilloise, pensionnaire de la manade Devaux. La belle demoiselle à la robe noire, à l’œil vif et à l'énergie débordante prenait rapidement dans le collimateur un courageux hurluberlu venu la défier coiffé d'une voilette de mariée, vêtu d'un caleçon et d'un petit caraco violet du plus bel effet.

En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire ce bel équipage se retrouvait propulsé dans la piscine et la mariée ne devait son salut qu'à son immobilisme ; non sans avoir au préalable tâté des sabots et des appendices crochus de la cornue.

Les demoiselles en robe noire ont fait quelques...vacheries aux raseteurs... (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Sous les encouragements d'une foule hilare, chacun tentait sa chance et on distribuait les premières casquettes. Mademoiselle Saladelle laissait ensuite sa place à sa copine Martine. Plus petite et plus frêle que Saladelle, elle n'en déployait pas moins une belle énergie et ils étaient aussi nombreux à échapper de justesse à ses coups de bouc qu'à se faire botter le train par l’irascible gamine...

Quoi qu'il en soit, tout le monde a passé une bonne soirée même si certains ont dû recompter leurs abatis et l'ont certainement terminé peinturlurés de mercurochrome... Il faut parfois savoir vivre dangereusement !

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com

Philippe Gavillet de Peney

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