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Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 23.09.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 242 fois

NÎMES L'école de la Calendreta en danger sans ses contrats aidés

Photo d'illustration. EL/OG

Mardi 26 septembre aura lieu la Journée européenne des langues. La Calendreta organise un événement pour informer la population quant aux difficultés entraînées par la disparition des emplois aidés et sur les réflexions menées pour l'avenir de ses six emplois concernés sur les deux écoles.

Depuis l’ouverture en 1980 de sa première école associative, laïque, immersive en occitan, Calandreta joue le jeu de la gratuité de l’enseignement dans ses établissements scolaires ouverts à tous. Pour cela, le recours aux emplois aidés a été, et est encore, nécessaire.

C’est pourquoi, le 26 septembre, les associations Calandreta proposeront aux parents et à tous ceux qui se sont sensibles à cet élan deux rendez-vous. Le premier sera une "café des idées" qui informera sur les conséquences des mesures gouvernementales. Des échanges d'idées sur les actions à mener, les solutions envisagées, les pistes de recherche seront à l'ordre du jour à partir de 8h à Calandreta Aimat Serre, 2 rue André Girard, à Nîmes. Second rendez-vous, le même jour à partir de 13h30, à Calandreta Jòrgi Gròs, 620 Hauts de Nîmes donc toujours à Nîmes pour venir échanger afin d'essayer de trouver des solutions pour assurer la survie de la structure.

Si ce dispositif des emplois aidés a servi la Calandreta, il a surtout permis à des personnes éloignées de l’emploi de se réinsérer, de se qualifier et de retrouver des perspectives d’avenir. La suppression de ce dispositif laisse des dizaines de personnes "sur le carreau"! "Dans nos écoles, ce sont six emplois qui sont menacés.Par ailleurs, l’avenir de notre enseignement est compromis, dans un grand nombre d’endroits, alors qu’il est si difficile de faire avancer l’enseignement immersif occitan qui est facteur de modernité (nos jeunes sont, au minimum, bilingues) et acteur majeur du maintien de la diversité culturelle et du patrimoine vivant".

Anthony Maurin

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