Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 13.10.2017 - florence-genestier - 3 min  - vu 450 fois

VAUVERT Des collégiens avertis des risques domestiques

Samuel Mathis de la FFESM30 avec une jeune élève de 6e C du collège de la Vallée Verte. Traquer les possibilités d'accident à la maison et les empêcher au mieux.

Dans le cadre des Rencontres Sécurité 2017, les collégiens de Vauvert ont pu lors de leurs heures de cours s’intéresser aux risques domestiques, c’est-à-dire à toutes les possibilités d’accident dans la maison. Une sensibilisation aux risques qui a suscité un vif intérêt des élèves et beaucoup de questions.

Samuel Mathis, le président gardois du comité de la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins (FFESSM) ne sait plus où donner de la tête dans la salle 230 de du collège la Vallée Verte. La plupart des élèves lèvent le doigt et veulent participer au jeu.  Le secouriste a distribué aux élèves de 6e C, qui ont habituellement un cours de français à cette heure le mercredi matin, une petite BD qui met en scène toutes les possibilités d’accidents pour les enfants dans la maison. Le jeu consiste à s’emparer d’une petite peluche nommée Bilou, inventée paraît-il par un papa pompier qui voulait alerter sa fille des dangers potentiels de la maison, pour prendre la parole et décrire à ses camarades le danger qu’on a repéré.  L’œil aux aguets, les enfants ne tardent pas à pointer toutes les catastrophes potentielles dans les cases. Enfant juché sur le rebord d’une fenêtre, sèche-cheveux branché dans la salle de bain près d’un lavabo rempli d’eau, couteau sur une table, marteau et clous abandonnés sur une étagère, bébé qui grimpe tout seul un escalier. « Que peut-il arriver et comment l’empêche-t-on ? Et si ça arrive, vous faîtes quoi ? » questionne l’animateur.

Bilal, un des élèves de 6e a repéré comme ses camarades  un accident possible sur les dessins distribués et vient en parler. En main, la peluche Bilou, petite mascotte  de prévention des risques.

Plusieurs élèves se succèdent au tableau, sous l’œil de leur professeur Laurence Pecheral. Sarah, Koumba, Bilal pointent plusieurs possibilités d'accidents ou de blessures. Les enfants n’en perdent pas une miette. On passe à l’exercice pratique. Témoin ou victime d’un des accidents présentés, il s’agit maintenant d’avertir les secours. Quel numéro fait-on ? Le 15, le 17 ont l’air d’être assimilés et connus. Le 112 sur les portables semble plus mystérieux pour les gosses. Et au moment d’avoir pompiers et secours au téléphone, beaucoup oublient de préciser leur adresse, de se présenter ou de donner leur numéro de téléphone. « Oh, mais moi je ne le connais pas le téléphone de la maison ! » s’étonne une fille. « Moi c’est le mien que je ne connais pas. Ça commence par 06, c’est sûr… ».

La déléguée du préfet, Yasmine Fontaine et Laurence Pécheral, enseignante de français supervisent l'heure d'information à la sécurité.

« Tu vois, participe Yasmine Fontaine la déléguée du Préfet venue suivre cette matinée Rencontres de la Sécurité, ces numéros-là, il faut vraiment les connaître en cas de problème. Tu facilites le travail des secours et tu gagnes du temps.» « Tu devrais les recopier quand tu rentres chez toi et les apprendre par cœur » insiste la professeur de français. Appels simulés, description de la situation, donner l’adresse précise et le numéro de téléphone aux secours pour faciliter leur intervention. Le message semble bien passé. Un élève qui n’a pas eu le temps d'aller au tableau pendant le cours vient signaler, sac sur l’épaule au moment de quitter la salle, une autre situation dangereuse dont on n’a pas parlé pendant l’heure de sensibilisation.

Beaucoup de questions et de vivacité dans cette classe vauverdoise très intéressée par cette heure de sensibilisation aux risques domestiques.

Deux journées de suite, la FFESM intervient dans les classes de Vauvert, avec toujours la même vive curiosité manifestée par les enfants. « Ils ont vraiment l’impression de participer à quelque chose d’utile et ces quelques minutes passées avec eux, comme le jeu de chercher des situations dangereuses, peut déclencher une prise de conscience. C’est une façon de leur dire que quel que soit leur âge, les bons réflexes peuvent sauver quelqu’un » conclut Samuel Mathis.

florence.genestier@objectifgard.com

Rencontres de la Sécurité 2017 dans le Gard

Florence Genestier

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