Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 17.10.2017 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 281 fois

NÎMES Base européenne de la sécurité civile : rêve ou réalité ?

Canadair en action. Objectif Gard

S'agit-il d'un projet fumeux ou d'une véritable ambition? Nîmes rêve de devenir "LA" base européenne de la sécurité civile. En tout cas, 2 salons de réputation mondiale avec 600 acteurs venus de 36 pays sont, actuellement et pour plusieurs jours, en congrès sur le tarmac de Nîmes-Garons. Les thématiques: un sujet brûlant cet été, avec "la coopération européenne et internationale en matière de lutte contre les feux de forêt"  ainsi que " la recherche et le sauvetage aérien".

Pour nous, Gardois, qui disposons de la base de la sécurité civile aérienne française, avec la flotte de Canadair et de Tracker, l'avenir s'inscrit à la dimension européenne, si l'on en croit les différents intervenants rencontrés.  "Nous mettons tout en œuvre dans différents domaines de la sécurité civile. Il y a un immense projet sur ce territoire, notre but premier est d'accueillir des entreprises, note Yvan Lachaud, président de l'agglomération. Très bien. Mais concrètement quels sont les projets qui ont vu le jour ou susceptibles d'éclore rapidement ? "Nous avons investi 270 000 euros dans le cadre d'un travail partenarial et de recherches sur les simulateurs de vol, c'est un exemple précis de notre ambition. Il y a aussi une formation aéronautique. Mais demain nous devons proposer des formations sur ce site avec une licence professionnelle à la clé. Des étudiants sont déjà là, d'autres vont venir", poursuit le président de Nîmes Agglomération. Un salon qui éclaire sur les innovations technologiques. On parle de robots, des drones encore plus performants et capables de fournir des données précieuses pour les professionnels qui luttent contre les incendies. "Il y a une prise de conscience des États européens. mais il doit y avoir une volonté des États de créer une force commune", insiste le député européen et 1er adjoint de la ville de Nîmes, Frank Proust, qui n'oublie pas d'évoquer les spécificités gardoises avec "des risques inondations, incendies et nucléaires aussi sur notre territoire". Des risques qui permettent de mieux comprendre pourquoi le Gard essaie de s'imposer sur le terrain du réchauffement climatique et des risques accrus encourus.

B.DLC

Boris De la Cruz

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