Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 05.11.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 262 fois

NÎMES C'est parti pour le mois du film documentaire

Les lucioles éclairent dans l’obscurité et vont illuminer cette 18ème édition du mois du film documentaire.

Jusqu’au 26 novembre, le réseau des bibliothèques de la Ville de Nîmes, avec la collaboration de ses partenaires, accueille des projections sous le signe de l’espérance. Le thème "des films-lucioles" invite à observer une autre vision du monde, fait de poésie et de partage.

Pasolini déplorait "la disparition des lucioles", soit le triomphe d’un système fondé sur l’obscurantisme politique et une marchandisation généralisée, entraînant, au-delà des apparences hédonistes, la fin de toute beauté.

Durant tout le mois de novembre, l’utopie sera à la fête, encouragée par la présence de personnalités du cinéma et du spectacle qui animeront des débats à la fin des projections. L’édition nîmoise de ce festival du film vous apportera un regard et une réflexion acérés sur notre société à travers le monde, ses valeurs, son uniformisation de masse et ses quelques poches de résistance.

Mardi 7 à 18h30 à la Médiathèque de Marguerittes : L’Homme à la caméra Dziga Vertov avec Jean-Noël Grando.

Mercredi 8 à 14h à la Maison d'arrêt de Nîmes : Séance fermée au public Rencontre avec Anna Roussillon.

Jeudi 9 à 17h à la Bibliothèque Jean Paulhan : Je suis le peuple Anna Roussillon avec Anna Roussillon.

Jeudi 9 à 19h30 au Zo : The Diggers of San Francisco Céline Deransart et Alice Gaillard avec Alice Gaillard.

Vendredi 10 à 18h à la Bibliothèque du CHU Serre Cavalier : Les Chèvres de ma mère Sophie Audier avec Sophie Audier.

Petit coup de coeur, le 26 novembre, dernier jour du festival au Sémaphore, à 11h, "La vie est à nous" sera projeté. Ce film de Jean Renoir daté de 1936 dure 62 minutes et sera diffusé en présence de Jean-Noël Grando, historien du cinéma. Le résumé : un instituteur évoque devant ses élèves les richesses de la France. Appartiennent-elles aux Français ? Non, à deux cents familles ! N’y a-t-il rien à faire ? "Si, dit la voix de Renoir, il y a le Parti communiste !" Trois histoires sont alors racontées : celle d’un ouvrier qui fait diminuer des cadences infernales, celle d’un fermier endetté, et celle d’un ingénieur au chômage. La suite du programme complet de cette édition.

Anthony Maurin

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