Ca y est, ça commence à sentir le romain. Le teaser des Grands Jeux Romains édition 2018 a été tourné et est sorti pour le plus grand plaisir des amoureux de l’événement.

Aux commandes de la production visuelle, Quentin Uriel et sa boîte nîmoise K-Prodz. Deux jours de tournage sur six sites situés entre Eygalières (13) et l’amphithéâtre de Nîmes. Rappelons le thème choisi par Culturespaces… Spartacus. En effet, les Grands Jeux Romains 2018 seront sanglants, révoltés et forts en histoire. "L’idée originale est de Michael Couzigou, (NDLR Directeur des monuments antiques de Nîmes gérés par Culturespaces et grand timonier des Grands Jeux). Il est très impliqué dans le processus du tournage et est ultra impliqué dans toutes les étapes, même pour la musique ou le montage! Heureusement, nous sommes très souvent en accord. L’équipe de Culturespaces travaille énormément, gère toute la logistique, est de bonne composition et sur nos plateaux, l’ambiance est toujours sympa et ça joue dans la qualité finale. Tout comme le choix des comédiens! Par exemple, nos cavaliers sont pros, fiables et généreux. Spartacus est excellent et s’entend très bien avec ses deux acolytes" annonce le réalisateur qui vient également de finir le tournage de sa websérie Nemausus.

Le teaser, d’environ deux minutes, a été tourné avec la sublime caméra Red Dragon qui, pour Quentin Uriel, "Offre des possibilités exceptionnelles de ralentis et un excellent grain d’image. En réalité, c’est un effet très particulier qui est entre le film et le clip".

Il fallait faire transpirer l’étonnante histoire de Spartacus, déjà dévoilée au cinéma mais moins mièvre que prévue. "Le teaser est surtout symbolique. On y voit la véritable progression de l’homme, tout a été écrit en amont et un story-board a été fait par un montpelliérain d’origine nîmoise" poursuit le réalisateur.

Eygalières un samedi d’automne, les arènes le lendemain matin et à nouveau Eygalières pour en finir. Des forêts aux plaines en passant par les vomitoires, les grilles et la piste des arènes, tout est fait pour attiser le téléspectateur qui voudra devenir spectateur des Grands Jeux.

Pour cela, un drone a même permis de faire quelques prises de vues magiques, notamment une poursuite de chevaux au galop… "On ne se refuse rien! Par rapport à l’année dernière, le teaser est moins linéaire. Pour les Grands Jeux 2018, nous nous basons sur le montage et l’évasion suggérée de Spartacus avant sa grande révolte. C’est subtil. Oui, le comédien qui joue Spartacus est musclé, oui, il va tuer beaucoup de monde mais on verra plus que ça! Par contre, ça va friter! C’est la genèse du spectacle et pour le terminer, le teaser propose quelques secondes des Grands Jeux version Reine des Celtes" ajoute Quentin Uriel qui avait réuni l’année dernière trois cadreurs et un drone pour filmer trois jours de fête aux arènes.

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