Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 15.11.2017 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 420 fois

LE 7H50 de Bernard Bon : « Le MoDem revient de loin »

Le 25 novembre, une centaine de militants MoDem est appelée aux urnes pour renouveler leurs instances gardoises. Élu il y a trois, le président sortant Bernard Bon a choisi de passer la main.
À 70 ans, le président du MoDem est ingénieur retraité, spécialisé dans le secteur de la sidérurgie. (Photo : Bernard Bon)

Objectif Gard : Vous ne souhaitez pas vous représenter. Pourquoi ? Quel bilan tirez-vous de votre action ? 

Bernard Bon : Sur ce côté-là, je suis un peu comme notre député Philippe Berta : je ne m’accroche pas aux mandats ! Il faut laisser la place aux jeunes… En 2014, j’ai pris la suite de M.Berta à la présidence du parti. C’était une période difficile, après la présidentielle de 2012 où François Bayrou avait déclaré qu’il voterai François Hollande. Notre parti a été perturbé : certains  militants comprenaient ce choix, d’autres non. J’ai essayé de garder une homogénéité dans notre mouvement. Ça n’a pas été facile… Dans l’Aude par exemple, le parti a disparu. Nous, on a résisté. On revient de loin.

Stéphane Cardènes est le seul à candidater à votre succession… Qu’en pensez-vous ?

C’est un bon candidat. C’est un homme assez ouvert. À 46 ans, il est maire de Lirac et membre de la communauté d'agglomération du Gard rhodanien. Il connaît la vie quotidienne d’une localité et de ses administrés. Il est dans le dur et sait de quoi il parle.

Militant MoDem, le maire de Lirac a adhéré à l’UDI avant de revenir à ses premiers amours. Pour la présidentielle de 2017, il a donné son parrainage à Emmanuel Macron. (Photo : droits réservés)

Quel seront les défis du nouveau président ? 

Il devra composer une nouvelle équipe (10 membres du bureau, un trésorier et un secrétaire départemental). Il faut conforter notre présence dans le Gard, en étudiant toutes les zones et en recherchant les compétences nécessaires afin d’assurer le fonctionnement d’un mouvement digne de ce nom.

L'élection d'Emmanuel Macron a offert au MoDem une seconde vie avec 47 députés à l'Assemblée nationale. Cela a-t-il entraîné une évolution au niveau local ? 

Il est encore trop tôt pour mesurer l’impact que ça a eu…

Malheureusement dans un même temps, une affaire d’emplois fictifs présumés a entraîné la démission du gouvernement de François Bayrou et de Marielle de Sarnez. Pas de bol pour le MoDem ?

Vous savez, nous connaissons François Bayrou et Marielle de Sarnez. L’avenir nous le dira, mais je ne crois pas du tout en cette histoire ! Laissons faire les juges… En politique, on a pas que des amis : cette affaire ressemble surtout à une vengeance.

Propos recueillis par Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Et aussi :

Le 25 novembre, l’élection du président du MoDem et des 20 délégués départementaux peut se faire par courrier ou à la permanence du député Philippe Berta (2 rue Racine à Nîmes).

Du 16 au 26 novembre, les militants MoDem sont aussi appelés à désigner leurs deux délégués nationaux qui siégeront à Paris. Ce vote s'opérera uniquement par internet.

Coralie Mollaret

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