Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 18.11.2017 - thierry-allard - 2 min  - vu 339 fois

BAGNOLS Le préfet à la rencontre des policiers et des gendarmes

C’est maintenant officiel, la police de proximité va plus ou moins renaître de ses cendres sous le nom de Police de sécurité du quotidien. Un nouveau dispositif qui ne naîtra pas sans concertation.
Ce vendredi matin, lors de la visite du préfet au commissariat de Bagnols (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

C’est dans le cadre de cette concertation que le préfet du Gard Didier Lauga a commencé vendredi dernier une série de rencontres avec les forces de l’ordre. Vendredi, c’était au tour du Gard rhodanien, d’abord au commissariat de police de Bagnols, puis à la brigade de contact de la gendarmerie de Cornillon.

La concertation avant l’action

« Je viens consulter tous ceux qui contribuent à la sécurité avec toute une série de rencontres pour faire remonter les idées », explique le préfet en préambule de la réunion avec le DDSP le commissaire divisionnaire Jean-Pierre Sola et les policiers Bagnolais. « Nous avons monté des groupes de travail dans chaque circonscription, explique le commissaire divisionnaire Sola, autour de trois axes majeurs, à savoir faire en sorte d’être plus réactifs, un rapprochement avec la population et retrouver des moyens d’autonomie locaux pour mieux s’adapter à chaque circonscription. »

Sur Bagnols, « un groupe de travail de neuf personnes a été mis sur pied, avec les deux entités BSU (brigade de sûreté urbaine, ndlr) et UIAP (Unité d’intervention, d’appui et de proximité, ndlr), explique le commandant Jean-Michel Farel. On a eu une première réunion dans la semaine, on en sorti un document, il y a une bonne dynamique. »

Pour l’heure, impossible de savoir ce qui a commencé à remonter, mais certains éléments sont pressentis. « Le travail de police et de gendarmerie et phagocyté par certaines tâches, comme les convois de détenus, les procurations électorales, les vacations funéraires et les gardes d’hôpitaux dont ils pourraient être délestés », avance le directeur des sécurités à la préfecture Patrick Bellet. La question de la simplification des procédures ainsi que celui — épineux — des moyens ont aussi la grosse cote.

Dans un tout autre registre, le dispositif de brigade de gendarmerie de proximité, actuellement testé à Cornillon, « pourrait être une nouvelle forme de gendarmerie, un dispositif appelé à se développer s’il est validé », explique le directeur des sécurités.

La concertation est voulue large. Ainsi, plus de 500 courriers sont partis aux élus, services publics, associations ou encore comités de quartiers, les invitant à participer, sont partis. Pour les citoyens lambda, une adresse mail grand public est ouverte : pref-concertation-psq30@gard.gouv.fr. La restitution des propositions sera faite le 11 décembre, lors d’un état major de la sécurité départementale spécial, et la copie des préfets doit être rendue pour le 15 décembre.

On l’aura compris, l’Etat veut aller vite sur ce dossier, puisque dès janvier, cinq sites expérimenteront le dispositif de police de sécurité du quotidien.

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La venue du préfet a également été l’occasion d’évoquer la situation du commissariat de Bagnols, dont l’état n’est pas jugé satisfaisant. « Ce problème nécessite un traitement rapide », admettra le préfet, avant de saluer les bons résultats des policiers bagnolais.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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