Un meeting riche en symboles. Hier soir, le favori de l’élection pour la présidence des Républicains était en déplacement dans le Gard. Sur le papier, l’étape ressemble aux 60 autres qu’il fera pendant son harassante campagne. Mais à y regarder de plus près, son déplacement incarne les messages politiques que martèle Laurent Wauquiez.

Le Gard, un symbole

Au côté du nouveau secrétaire départemental Franck Proust et de la sénatrice Pascale Bories, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes insiste : « ils font partie de la nouvelle génération que je veux faire monter ! » Et de répéter, qu’en tant que président de la délégation française des députés de droite à Bruxelles, « Franck a une voix respectée et remarquée à l’Europe. »

Ces quadras (et un peu plus…) veulent incarner une génération « qui ne s’excuse pas d’être de droite. » Lors de la fête départementale des Républicains en octobre, Franck Proust s'était épanché : « dès que la droite s’affirme, on lui reproche de se droitiser ! Conséquence, des sujets tabous ont été érigés, comme la nation, l’immigration ou l’islamisme radical.» Des sujets pourtant chers aux cœurs des militants qui se sont prononcés, en septembre lors des ateliers de la refondation, pour une droite forte.

Le Gard doit être aussi « une terre de reconquête » selon Laurent Wauquiez. Depuis deux mandats, la droite n'est pas parvenue à faire élire de député à l’Assemblée nationale. De quoi avoir quelques inquiétudes pour les échéances à venir…

Enfin, la réunion publique d'hier soir signait le ralliement de Daniel Fasquelle, trésorier des Républicains et ex-candidat à la présidence du parti. Une marche de plus vers la victoire les 10 et 17 décembre ?

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Et aussi : Laurent Wauquiez a visité plusieurs entreprises, comme la société spécialisée dans les nouvelles technologies Nexway à Nîmes. Une société dont le PDG-fondateur est Gilles Ridel, ex-président de l’agence de développement économique de Nîmes Métropole.