Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 20.11.2017 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1650 fois

POMPIERS L’accord de sortie de crise signé aujourd’hui

Depuis un mois le torchon brûle entre les pompiers et le Département. Un accord doit être signé ce midi en préfecture.
À midi en préfecture, les organisations syndicales et le Département doivent sortir d'un conflit qui dure depuis un mois. (Photo : droits réservés)

Cette fois, c’est la bonne ? Après la conciliation ratée du 9 novembre, les cinq organisations syndicales à l'origine de la grève prennent moult précautions pour évoquer la signature d’un accord ce midi, en préfecture. « Tant que rien n'est signé, il peut y avoir une surprise de dernière minute qui pourrait tout remettre en cause » déclare avec prudence Éric Agrinier, responsable d’Avenir Secours (syndicat des cadres).

« Choqué » par les propos du président du syndicat départemental des pompiers professionnels Samuel Mathis, en pleine résolution du conflit, le commandant Agrinier veut remettre les pendules à l’heure : « quand nous réclamons un rééquilibrage du budget du SDIS au regard de la saison estivale ou un renouvellement de matériel, ça sert autant les pompiers professionnels que les volontaires ! »

Concernant la grève débutée après le caillasse de pompiers en mission dans les quartiers sensibles, « le préavis de grève a été déposé avant ces caillasses » certifie M.Agrinier. De plus « c’est normal que le volet sécurité n’apparaît pas dans l’accord, puisque ce n’est pas une compétence du Département mais de l’État ! » Et d’ajouter : « Le Préfet nous a assuré avoir demandé au ministère de l’Intérieur des effectifs de policiers supplémentaires. » La demande est toujours en cours.

Un mois de conflit 

Les pompiers se sont mobilisés « avant le vote du budget 2018 du Département. » Si la convention triennale a été ratifiée en mars, « nous avons constaté que le Département n’avait pas tout a fait respecté cette convention… En l'occurence : les garanties financières en cas d’accroissement d’activité*, comme ce fut le cas pendant la saison estivale » poursuit le commandant Agrinier.

Après d’âpres négociations, les soldats du feu semblent avoir obtenu gain de cause, sur l’embauche de personnel et le renouvellement de matériel (relire ici). « Ça nous évitera de venir de nouveau manifester l’année prochaine » relève le syndicaliste. En 27 ans d’engagement, Éric Agrinier confie « n’avoir encore jamais vu de conflit aussi long avec une telle détermination. Aujourd'hui, ce n’est pas la victoire des pompiers mais du service public. »

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

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