Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 26.11.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 832 fois

NÎMES Le procès de l'eau et de son aspect économique

(Photo Anthony Maurin).

Pour l'association Eau Bien Commun Gard, "Le Crédit Foncier et l'Agglomération détroussent les usagers et contribuables Nîmois!", explication.

L’association Eau Bien Commun Gard apporte son total soutien au Collectif pour un Audit Citoyen de la dette publique 30 (CAC 30) dans son combat contre l’emprunt toxique souscrit par la communauté d’Agglomération de Nîmes.

Ce collectif a saisi la justice et l’affaire devrait être jugée ce mardi 28 novembre à 10h au tribunal administratif de Nîmes. "Souscrit sur le budget annexe de l’assainissement cet emprunt initialement de 10 millions d’euros va finalement coûter 58,6 millions d’euros aux contribuables et usagers de l’eau de l’Agglomération Nîmoise", comprend le collectif. "Ce choix politique va se traduire par une difficulté supplémentaire pour l’Agglomération à entretenir le réseau d’eau usée alors que la vétusté de ce réseau, tout comme celui de l’eau potable, se manifeste déjà visiblement par la dégradation de la voirie. Là encore, il serait urgent de réaliser un véritable audit public et indépendant des budgets eau et assainissement", conclut l'association.

Le collectif lutte depuis quelques mois. Pour lui, les tarifs de l'eau à Nîmes restent bien trop élevés pour les habitants alors que malgré plus de 47 ans d'externalisation à la SAUR, les investissements semblent à la peine. Ce qui inquiète le plus l'asso ? Le gaspillage de 37% de l'eau à cause de la vétusté des infrastructures. "Apparemment, il faut attendre en moyenne 185 ans pour qu’une canalisation d’eau potable soit changée alors que la durée de vie moyenne de ces canalisations est estimée à 80 ans maximum", avait-elle annoncé cet été dans un communiqué de presse.

Anthony MAURIN

Anthony Maurin

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