« Ils vont rester sur le cul quand ils entendront la fin du discours de Franck ! » Ce mardi matin, l’attaché parlementaire du député européen, Jérémy Rosier et le jeune adjoint aux sports de Nîmes, Julien Plantier, sont en grande conversation. Debout, face au pupitre qui accueillera bientôt la ministre, venue annoncer l’ouverture d’une filière STAPS, les deux Républicains attendent (presque) sagement que débute la conférence de presse.

Les premiers discours démarrent. Après le président de la faculté, Franck Proust prend la parole. Le député européen et premier adjoint nîmois salue cette « bonne nouvelle. » Sous l'oeil amusé du président UDI de Nîmes Métropole, Yvan Lachaud, il rappelle son attachement à l’enseignement supérieur : « quand j’étais vice-président de Nîmes Métropole j’ai insisté pour avoir cette délégation. Une étape importante dans l’accès à l’emploi. » Un spectateur bien avisé commente : « C’est oublier le bordel que Les Républicains ont foutu quand nous proposions de participer à l’installation de l’école d’ingénieur à l’ERRIE ! »

À la fin de son discours, Franck Proust s’emballe. Tenant à « saluer son adjoint aux sports », il balance un brin rêveur : « Madame la ministre, Julien Plantier est aussi docteur en droit et donne des cours à l’université. Qui sait… Il sera peut-être un jour le plus jeune maire de Nîmes ! Quel plus beau symbole qu’un étudiant devienne le premier magistrat de sa ville ! »

Et tac… Un petit tacle en forme de coup de pied de l'âne à Yvan Lachaud, qui nourrit de sérieuses ambitions pour les municipales de 2020. Des ambitions que Franck Proust ne partage visiblement pas, si ce n'est celle du "tout sauf Lachaud".

À Nîmes, il va y avoir du sport. Beaucoup de sport.

Coralie Mollaret

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