Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 30.11.2017 - thierry-allard - 2 min  - vu 272 fois

BAGNOLS Le Comité des fêtes accueille ses homologues dans un contexte morose

Avec 302 fêtes votives, ce qui représente 862 journées de fête chaque année dans notre beau département, on peut le dire : dans le Gard, les Comités des fêtes jouent un rôle primordial dans l’animation de nos villes et villages.
Le concert de Sinsémilia, organisé par la mairie et le Comité des fêtes de Bagnols le 25 août dernier, n'a pas fait le plein (Photo d'archives : Thierry Allard / Objectif Gard)

Une constellation de petites associations emmenées par des bénévoles très impliqués. Des associations fédérées au sein de la FNCOF, la Fédération nationale des comités et organisateurs de festivités, dont la réunion départementale se tiendra pour la première fois à Bagnols jeudi soir.

Une réunion utile

« Le but est dans un premier temps de présenter la FNCOF du Gard, explique le directeur artistique et technique et cheville ouvrière du Comité des fêtes de Bagnols Michel Gras. On va présenter les avantages d’une adhésion à la fédération, comme un abattement SACEM, des conseils juridiques ou encore des assurances à tarifs avantageux. » Et plus qu’une simple présentation, la réunion se veut aussi boîte à outils pour les comités, avec notamment l’intervention d’un responsable de la SACEM puis de la police municipale sur la sécurité des événements festifs et la prévention des consommations à risque.

La sécurité, un enjeu crucial : « qu’on soit une association culturelle, festive ou sportive, la sécurité est devenue le plus important, et c’est très lourd à mettre en place », affirme Michel Gras. Et ça se voit dans les finances : le poste sécurité grève de plus en plus les budgets des comités des fêtes. Des comités déjà dépendants pour la plupart de subventions municipales, dans un contexte de serrage de vis sans précédent des budgets communaux.

Une année « pas facile » pour le Comité des fêtes de Bagnols

Alors même si le Comité des fêtes de Bagnols se dit honoré de recevoir ses homologues départementaux — il attend une centaine de personnes à la réunion de jeudi — le contexte est difficile pour lui aussi. En témoigne l’abandon du réveillon cette année, dont le succès ne s’était pourtant jamais démenti en huit ans. « Il était programmé, mais ce n’était pas faisable, et on ne peut pas prendre de risques », explique Michel Gras. En creux, le manque de bénévoles est pointé du doigt, mais pas seulement.

Car côté finances, l’année 2017 a été « pas facile », dixit le directeur artistique. Les concerts de l’été, même s’ils ont vu une affluence honorable, n’ont pas fait le plein. Et les rentrées annexes, comme la restauration rapide, « ne couvre plus ses dépenses », constate Michel Gras.

Pour autant, le Comité des fêtes veut bien finir l’année. La traditionnelle patinoire de l’îlot Saint-Gilles se tiendra du 16 décembre au 7 janvier, et mobilisera à plein les bénévoles de l’association. Le 20 décembre, le Comité proposera pour la première fois un spectacle jeunesse, Féériland, à 15 heures au centre culturel Léo-Lagrange (entrée 5 euros, informations 04 66 89 53 94), mais aussi un loto de Noël le 23 décembre à 15 heures à la salle multiculturelle.

De quoi redresser la barre financièrement, espère Michel Gras, qui quittera ses fonctions jeudi soir. Dans ce contexte, « l’enjeu, c’est l’avenir du Comité des fêtes, estime-t-il. Il faut des gens disponibles au bureau, et d’une manière générale, c’est de plus en plus difficile financièrement. »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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