Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 14.12.2017 - anthony-maurin - 4 min  - vu 539 fois

JEUDI SPORT La Course Camarguaise a son magazine fédéral

Plus de deux ans après l'arrêt de la Fé di Biou, la FFCC relance sa communication
(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

C'est devenu un élément de communication indispensable à toute fédération qui se respecte. Avec le passif de ces dernières années, la FFCC souhaite redorer son blason et informer, de manière équitable et digne de ce nom, ses licenciés et les passionnés qui en feront la demande. Pour Hadrien Poujol, président de la Fédération Française de Course Camarguaise, les choses sont simples. "Nous développons la communication de la Fédé. On souhaite relancer ce qui existait par le passé avec la Fé di Biou… On prend les devants en relançant un magazine fédéral, très simple mais avec toutes les informations fédérales".

Et le président de reprendre, "Nous voulons cibler les gens car ce magazine sortira tous les deux mois et sera gratuit pour tous les licenciés, les partenaires, c’est important que tous ceux qui nous soutiennent soient au courant de nos informations". Comment le magazine a vu le jour? Un appel d’offres été lancé l'été dernier et c’est Ludovic Esteban qui l’a remporté. Véritable expérimentation pour cette première édition, le magazine s'en sort avec les honneurs même s’il est perfectible. "En tout cas, nous voulons garder cette qualité, y compris dans le papier".

3000 exemplaires pour le premier numéro

Alors on pourrait dire que le titre n’est pas très incitatif mais au moins, il est informatif! "Il n'est pas très original mais au moins on sait ce qu’on va lire! Nous parlerons des vérités de la Course Camarguaise, il sera diffusé à 3000 exemplaires pour le moment et coûte sur une année un peu plus de 40000 euros. On ne veut pas dépenser l’argent n’importe comment alors on va y aller petit à petit" poursuit le président Poujol.

Ludovic Estevan travaille à l’écriture et use du pool photographes de la Fédé pour mettre en valeur le taureau et la Course Camarguaise. Dans un autre contexte et concernant le site Internet de la FFCC, un appel d’offres à été lancé pour la refonte de la plateforme virtuelle. Dans un premier temps, c’est un état des lieux mais très prochainement, la Fédé va s’emparer d’Internet pour diffuser ses infos et peut-être quelques courses via une webtélé.

Visible pour la première fois depuis des lustres sur l’incontournable salon Cheval Passion en terre avignonnaise, la FFCC compte bien montrer qu’elle renaît de ses cendres. C’est d’ailleurs un hall entier ainsi qu’un stand et que quelques courses de vaches emboulées qui seront réservés à la FFCC pour l’édition 2018 de Cheval Passion en janvier prochain.

Cette renaissance permet également aux Camarguais de de s’ouvrir aux autres, de mettre en avant leurs qualités et les valeurs de leur sport. Pourquoi pas en vue d’acquérir de nouveaux licenciés, d'une présence lors des Jeux Olympiques parisiens de 2024 ou plus simplement de nouveaux sympathisants.

La carte Afeciouna, nouveauté à pérenniser

La carte Afeciouna, lancée avec le magazine, permet de le recevoir. Gratuite pour les -16 ans (10 euros pour les autres) cette carte sert de sésame d’entrée pour cet univers de folklore mais surtout de sport intense et passionnant. Comment forger une passion sans jeunesse? Des milliers de cartes devraient contribuer à la meilleure visibilité de la Fédé et à un retour sur la piste et dans les gradins de la population locale qui sera mieux informée et qui connaîtra les tenants et aboutissants de la FFCC nouvelle génération.

Pour Jean Denat, représentant de la Région Occitanie et accessoirement maire de Vauvert, il n'y a pas à tergiverser. "L’Occitanie soutient la course camarguaise. C’est encore en construction mais dès le mois d’avril un plan de soutien va être. Tout va se structurer petit à petit car il est important de valoriser le taureau camarguais à travers un territoire aussi vaste que l’Autriche et où il n’y a pas que le canard et le cochon qui sont élevés… Nous devons faire un travail de lobbying, y compris pour aider les éleveurs quand le besoin se fait pressant sans omettre la partie culturelle et le soutien aux clubs taurins. L’Occitanie a une vocation naturelle à soutenir ses traditions, nous serons au rendez-vous, on y travaille".

Petite nouveauté et pour changer l'image de la FFC et de son univers, Alicia Deleuze, guide touristique trilingue, se chargera d’embarquer les touristes dans les arènes, de les accompagner et de leur faire découvrir une culture méconnue et souvent confondue avec la tauromachie espagnole.

Le côté social n’est pas oublié. Comme chaque Fédération nationale, un Plan Citoyen Sport a été lancé par la FFCC. Pour Marie Pilès, en charge du projet, "C’est pour offrir un accès simplifié, plus facile et ouvert au plus grand nombre tout en étant équitable. En 2018, les centres sociaux pourront nous contacter, nous organiserons des choses différentes en essayant de garder une notion de pédagogie".

Pour rester dans la pédagogie, avec 18 courses l’an passé, l'événement Promesses de Taureaux sera développé. Pour 2018, on parle de 40 courses! Un réel enjeu quand on sait que la Fédé organise 850 courses, traditionnelles, par an. 2500 licenciés, des comtes assainis, des relations publiques valorisées, des partenariats solidifiés et maintenant un magazine quasi parfait... Tout va dans le bon sens!

32 pages +4, prochain numéro prévu en février 2018. Vous y trouverez le bilan des états généraux et l’annonce du congrès de Châteaurenard.

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Anthony Maurin

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