Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 18.12.2017 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1642 fois

NÎMES Budget 2018 : l'affaire de tous...et peut-être celle de la Justice !

Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

Nouvelle composition du Conseil municipal, Jean-Paul Fournier est entouré de Christophe Madalle, directeur général des services de la Ville, et de Jean-Albert Chieze, son directeur de cabinet. De chaque côté, Pascal Gourdel et Franck Proust.

Pour Catherine Bernié-Boissard, "C’est le budget des 31 (les 31 élus Républicains sans les 10 UDI, NDLR) ! Endettement de la ville, baisse des dépenses de personnel, coût élevé de la sous-traitance des services publics, baisse des subventions du CCAS… Le Musée de la Romanité absorbe huit millions d’euros d’investissement. C’est quatre fois plus que la rénovation de la voirie et deux fois plus que celle des écoles !"

Valérie Rouverand a su féliciter les équipes qui ont monté les précédents budgets mais semble s’inquiéter, tout en le votant, de la préparation de ce budget 2018. Pour Yvan Lachaud, deux problèmes de transparence subsistent. Un équipement de la ZAC SENIM et un manque de recette. "S’agit-il d’un paiement de factures qui concerne la mise en examen du premier adjoint ? Les Nîmois n’ont pas a verser 400 000 euros à cette société tant que cette affaire n’est pas terminée. Si vous ne me donnez pas les factures, je vais saisir la Chambre Régionale des Comptes." Interrompu, Yvan Lachaud parle à nouveau de la compagne de Jean-Albert Chieze, menaçant, cette fois encore, de saisir la CRC. Selon Pascal Gourdel les 400 000 euros affichés concernent la ZAC et non les mandats.

Le FN et ses traditionnelles attaques un poil personnelles -voire hors de propos- s'est régalé à rappeler les affaires judiciaires (classées ou non).

Surpris et touché par les mots d'Yvan Lachaud, Franck Proust annonce que "Depuis 2001, on a eu une colonne vertébrale sur la gestion de cette ville avec le respect des paroles et des actes." Le premier adjoint citera même David Augustin de Brueys : "Le mensonge dégrade la dignité de l'homme. Il suppose dans celui qui l'emploie le dessein prémédité de vouloir tromper. De quel œil le menteur peut-il être regardé dans le monde par les gens sensés et raisonnables? La hardiesse et l'effronterie reposent sur le front des menteurs. Le mensonge annonce un cœur faux dont il faut se méfier; un honnête homme n'emprunte jamais son langage, dût-il même par-là arriver plus sûrement à ses fins, la délicatesse s'offense des moindres détours." Et le premier adjoint d'enchaîner, "Monsieur Lachaud, je me rappelle des propos que vous avez tenu début 2015… C’est vraiment pas beau !"

Outre les querelles de partis et d'hommes, l'opposition a bien tenté de se faire entendre. "Vous portez la responsabilité des précédents budgets. Nous voulons insister sur la fiscalité. Nîmes est une ville déjà lourdement imposée où les impôts directs par habitants représentent 710 euros contre 646 pour les autres communes de même strate en France. Votre budget 2018 est dans la continuité des années précédentes. C’est-à-dire que peu est consacré à la vie quotidienne des habitants. Vous accentuez la désertification du centre. L’investissement du Musée de la Romanité est très coûteux alors que vous baissez les subventions données aux associations" note quant à elle la communiste Sylvette Fayet.

En grève, l’ensemble du personnel du musée de Nîmes était en représentation et est venu manifester calmement et dignement son mécontentement lors du vote de ce budget. "Il n'y aura pas d'ouverture pour le Musée de la Romanité! ", on menacé les grévistes.

Anthony MAURIN

Anthony Maurin

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