Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 24.12.2017 - elodie-boschet - 2 min  - vu 597 fois

DIMANCHE VILLAGES Saint-Geniès : le pôle enfance-jeunesse drôlement inauguré

Les personnages de la fausse inauguration avec les enfants du village. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Samedi matin, le pôle enfance-jeunesse Leins Gardonnenque a été inauguré de façon théâtrale à Saint-Geniès-de-Malgoirès.

Loin des traditionnelles cérémonies d’inauguration souvent monocordes, celle organisée hier matin devant le nouveau pôle enfance-jeunesse était pour le moins originale. Au menu : une petite pièce de théâtre formidablement orchestrée par la Compagnie Cirque en kit. Ainsi, tandis que l’on s’attendait à voir le maire Michel Martin et tous les partenaires de l’opération monter sur l’estrade pour lancer la série des interminables discours, c’est finalement un faux maire qui a surgit au milieu du public, accompagné d’une fausse secrétaire de mairie chargée des festivités. Complété par deux autres rocambolesques personnages, le duo a offert au public une inauguration décalée, rythmée par de multiples péripéties détraquant la mécanique bien huilée d’une cérémonie officielle.

Après une petite heure de spectacle sous les regards ébahis des enfants, place aux vrais discours pour présenter le nouveau pôle enfance-jeunesse. Ouvert depuis la rentrée de septembre, il s’étend sur 1 300 m² et rassemble le centre de loisirs (96 places), la crèche (22 places), la ludothèque, le lieu d’accueil parents-enfants, et le relais assistantes maternelles qui ouvrira en début d’année prochaine. Avant de sortir de terre, le projet, porté par l’ex-communauté de communes Leins Gardonnenque, a traversé plusieurs épreuves comme le souligne Michel Martin : « Dissolution de notre intercommunalité avec la loi Notre, entreprises défaillantes… Rien ne nous a été épargné ! »

Ces obstacles ont finalement été surmontés pour aboutir, aujourd'hui, « à une très belle réussite architecturale », commente l’édile. Ce résultat aura nécessité deux années de travaux et un investissement de 3,5 millions d’euros cofinancés par l’État, le Département, la Caf et onze communes de l’ancienne intercommunalité. Désormais, les enfants n’ont plus qu’à s’y épanouir.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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