Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 12.01.2018 - elodie-boschet - 2 min  - vu 521 fois

ALÈS Les vœux d’espoir des représentants religieux

Plus de cent personnes étaient présentes, ce jeudi soir, à l’espace Cazot
Les représentants des différentes communautés religieuses. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Pour la quatrième année consécutive, des vœux interreligieux ont été présentés à la population.

C’est devenu une tradition : les représentants des différents cultes rassemblés, en présence du sous-préfet, pour célébrer la nouvelle année. Ouvrant les discours, Sahnoune Karrad, pour la communauté musulmane, évoque d’emblée les attentats qui ont marqué la France ces dernières années : « Ces événements terribles ont provoqué des questions, des incompréhensions et des impatiences. Il est temps de panser les blessures, de reconstruire la confiance, mais aussi de rester vigilant. » Il insiste également sur le « nécessaire travail à effectuer pour réformer et intégrer l’islam dans la République. »

À son tour, Emmanuel de Bary, pour l’Église protestante unie, estime « que la fraternité de va jamais de soi. » Il poursuit : « Nos religions nous recommandent de faire preuve de charité, de miséricorde et de traiter l’étranger selon les lois que nous nous appliquons à nous-mêmes (…) En 2017, 3 000 personnes sont mortes en Méditerranée. En 2018, élargissons l’espace de notre tente pour que la fraternité se porte un peu mieux. » Dans la même lignée, le père Gérard Chassang pour l’église catholique exprime sa volonté « d’ouvrir nos portes et nos frontières pour accueillir celles et ceux qui sont en grand danger. » Mais surtout, il s’indigne « sur une nouvelle loi qui autorise à vérifier l’identité des personnes qui arrivent en centre d’hébergement d’urgence afin d’endiguer le nombre de demandeurs d’asile dans notre pays » et propose « à tous les croyants d’être la voix des sans-voix. »

Nouvelle pasteur de l’Église réformée évangélique, Clémence Bury, quant à elle, fait le vœu « que nous puissions vivre en bonne intelligence, que nous apprenions à mieux nous connaître et que nous œuvrions ensemble à Alès pour nos contemporains qui sont errants et perdus. » Même désir pour Frère Jean, moine orthodoxe, dont la présence aux côtés des autres responsables religieux est motivée « par un désir sincère de se rencontrer, de témoigner de notre foi de façon concrète afin que ces vœux ne soient pas pieux. » Après la clôture des discours par le sous-préfet Olivier Delcayrou, les représentants des cultes, le public et les élus présents ont partagé un verre de l'amitié.

Elodie Boschet

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