LAUDUN-L’ARDOISE Élection municipale : Pecout candidat
« Je serai candidat à nouveau », lance celui qui avait été élu en mars 2014 à la tête de la troisième commune de l’Agglo du Gard rhodanien.
Des entrants, et des sortants
Le maire sortant sera à la tête d’une liste « quasiment bouclée, il ne manque que deux personnes » sur les 29 nécessaires. Parmi eux, « dix élus actuels repartent à mes côtés, et des nouvelles personnes nous rejoignent. » Ces nouvelles personnes dont le profil est le suivant : « impliquées pour certaines dans la vie associative, pour la plupart trentenaires et quadragénaires, spécialisées dans certains domaines de la vie de la commune, comme l’agriculture, l’économie, les affaires scolaires », présente Philippe Pecout, tout en refusant pour l’instant de donner des noms. « Ce sont des gens très représentatifs, très connus, et il y aura plus de l’Ardoisiens que dans la précédente équipe », consent-il à dire.
Si on n’aura donc pas les noms des entrants, voici quelques sortants : Bernard Pasquale et Cathy Lavios, « qui ont décidé d’arrêter et qui avaient une certaine forme de lassitude par rapport aux événements », précise la tête de liste. Serge Verdier et Jérôme Bordary n’en seront pas non plus, mais il s’agit cette fois d’un choix de Philippe Pecout, même s’il précise que les deux ex-adjoints « ont toujours été proches et fidèles. » Clivants aussi, comprend-on dans les propos de Philippe Pecout : « ça a été très tendu, ils ne pouvaient pas repartir. Ou c’était dans ces conditions, ou il n’y avait pas de candidature de ma part. »
« Un goût d’inachevé »
Voulant tourner la page de ce premier mandat qui a tourné au vinaigre, Philippe Pecout promet une liste composé de personnes « pas engagées politiquement pour la plupart, avec l’objectif d’être unis, soudés. Je ne veux plus d’éléments clivants et politisés, on en a trop souffert, je veux une équipe à mon image, stable, ouverte, avec beaucoup de bienveillance. » Lui, dont « tout le monde connaît le positionnement », devrait bénéficier du soutien des Marcheurs locaux, dont le député Anthony Cellier.
Sur un aspect plus personnel, si Philippe Pecout admet avoir douté suite à sa démission — décidée suite à un « ras le bol » — de l’opportunité d’une nouvelle candidature, il argue « les nombreux messages de soutien de la population » dont il aurait fait l’objet, et qui l’auraient aidé à se décider. Ça, et le « goût d’inachevé » qui lui est resté en bouche, face à un mandat qui l’était de fait, inachevé.
Toujours maire pour l’heure, puisqu’il n’a toujours pas reçu le courrier du préfet, il passera dès la réception dudit courrier le relais à son premier adjoint Gérard Privat jusqu’à la tenue des élections. Il est le premier, et pour l’heure le seul, à avoir officialisé sa candidature à sa propre succession.
Thierry ALLARD
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