Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 18.01.2018 - thierry-allard - 5 min  - vu 493 fois

BAGNOLS Théâtre, danse, musique, humour… La saison culturelle dévoilée

Avec une vingtaine de rendez-vous programmés par la municipalité Bagnolaise, le semestre sera culturel ou ne sera pas.
Mercredi, lors de la présentation de la saison culturelle de la mairie de Bagnols (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Une programmation présentée, une fois n’est pas coutume, à la Pyramide du centre culturel mercredi matin, par l’auteur et comédien Bagnolais Nicolas Maury. « J’ai accepté uniquement car je trouvais cette programmation de qualité, avec une vraie cohérence », a lancé Nicolas Maury dans son propos liminaire.

Hiver

Un auteur et comédien qui a commencé…par son propre one-man-show, Replay, écrit et interprété par le Bagnolais, qui a cartonné en juillet au festival Off d’Avignon, qui ouvre cette saison culturelle ce vendredi 19 janvier, à 21 heures, à la Pyramide. « Je l’ai écrit pour décomplexer le spectateur vis-à-vis des classiques et montrer que le théâtre est une démarche d’ouverture », explique-t-il. Pour ce faire, il rembobine trois millénaires de théâtre en 1h10 avec beaucoup d’humour. Et ça marche : en sortant, on n’a qu’une envie, celle d’aller voir du Molière, du Racine ou du Shakespeare sur scène.

Changement d’ambiance le vendredi suivant, avec le Siffleur et son quatuor à cordes, de Fred Radix. « Le seul artiste de France qui aime se faire siffler par son public », présente Nicolas Maury. Pas faux, mais incomplet : Fred Radix est aussi l’un des meilleurs siffleurs de France qui sifflera les plus grands airs de la musique classique. « Il a obtenu plusieurs grands succès et pas mal de passages à la télévision », précise Martine Sciaqua, du service culturel. Ce sera le vendredi 26 janvier à 21 heures à la Pyramide.

Après la musique classique, l’Histoire, avec La Rencontre de la compagnie En Scène et Ailleurs. « une leçon d’Histoire surprenante », dixit Nicolas Maury. Elle se passe pendant la Révolution, dans un rêve de Marat qui voit apparaître Danton et Robespierre. « C’est une rencontre imaginaire avec des textes formidables et une résonance avec l’actualité », souligne l’adjointe à la culture Ghislaine Courbey. Le vendredi 2 février à 21 heures à la Pyramide.

Un concert maintenant, avec la chanteuse Tunisienne Dorsaf Hamdani qui chantera les meilleures chansons de Barbara et de la grande chanteuse libanaise Fairouz le vendredi 9 février. « Elle va tirer un pont entre ces deux femmes fortes », note Nicolas Maury, qui y voit « un voyage entre les bords de Seine et le Liban. » Ce sera à 21 heures à la Pyramide.

Retour au théâtre, avec Le Quatrième Mur, de la compagnie des Asphodèles, adaptation du roman éponyme de Sorj Chalandon. Le quatrième mur, c’est ce mur invisible qui sépare la scène du public, et qui est brisé par cette pièce, qui met en scène une troupe Libanaise tentant d’adapter Antigone, de Jean Anouilh, sur scène. « La création du spectacle va devenir un spectacle en soi », commente Nicolas Maury. La pièce est mise en scène par Luca Franceschi, qui avait déjà proposé Don Juan 2.0 l’année dernière à Bagnols. Cette fois, c’est pour le 17 février à 21 heures à la Pyramide.

Voilà qui nous amène aux vacances scolaires de février, durant lesquelles deux rendez-vous jeune public seront proposés. D’abord le ciné-goûter au Casino avec quatre films d’animation sur les thèmes de la différence et de la tolérance le lundi 26 février, et le spectacle de clowns et poules savantes (oui) Prends-en de la graine, de la bien nommée compagnie des Plumés. « Un spectacle avec deux clowns et de vraies poules sur scène. Les enfants vont se régaler », avance Nicolas Maury. Les organisateurs promettent du jamais vu. Pour le voir, ce sera le mercredi 28 février à 15 heures à la Pyramide. À partir de 3 ans.

Danses en Cèze

Danses en Cèze reviendra entre la fin de l’hiver et le début du printemps, dès le 11 février avec les rencontres chorégraphiques départementales, puis le 23 février à 21 heures, à la Pyramide avec Avalon Celtic Dances, un show « qui donne la patate », note Nicolas Maury. L’événement continuera le vendredi 9 mars à 21 heures à la Pyramide avec la Dame de pique, un ballet de la compagnie chorégraphique de François Mauduit, pointure du domaine. Est-Vie’Danse et LNB Studio proposeront Movies Dance Story puis un concours hip-hop, les 10 et 11 mars, avant que le Collectif Terpsichore, Dixi, Dynamic Danse Sportive et Dansez Musique en Cèze n’associent leurs forces pour créer le spectacle Grains de sable le 18 mars.

Danses en Cèze continuera le 24 mars avec Index de la compagnie Pyramid, une pièce chorégraphique pour 5 danseurs… et 351 livres. « Les livres font partie du spectacle, avec du hip hop, du mime, et on n’est pas loin du cirque par moments », présente Nicolas Maury. Deux compétitions suivront, avec la compétition amicale de danse latine le 25 mars et le trophée des Garrigues le 31 mars. Danses en Cèze s’achèvera le 13 avril avec Trafic, de la compagnie Mimh, avec en première partie la restitution de la résidence d’artistes actuellement menée au collège Gérard-Philipe.

Printemps

Retour au théâtre le 13 mars avec L’Avare de Molière, entièrement revu par la compagnie Vol Plané. Un spectacle proposé par la scène nationale du Cratère d’Alès, « qui sera en dispositif bi-frontal, un peu comme un ring, pour un spectacle musclé, qui bouscule les a priori », commente Nicolas Maury. Le spectacle se tiendra à la salle multiculturelle à 20h30. Autre partenariat, mais toujours avec Alès, avec Corps de Bois, projet issu de la Verrerie, le pôle cirque d’Alès. « Un spectacle poétique et impressionnant », pour Nicolas Maury, entre cirque et danse, le 30 mars à 21 heures à la salle multiculturelle.

De nouveau du classique, mais pas classique, avec Esprit Jazz, proposé par l’Ensemble Montpellier classical jazz band, le 6 avril, à 21 heures, à la Pyramide. « C’est tirer un pont, brouiller les pistes, avec un orchestre de jazz qui nous fait entendre Bach, Debussy, Vivaldi et Beethoven », présente Nicolas Maury. Autre ambiance le 28 avril avec Rock’n’pop Attitude, dernière création en date du Choeur de France Provence, ou les choristes chanteront les morceaux de Goldman, Christophe Maé, Renaud, Balavoine, et évidemment Johnny.

On change complètement de registre le 19 mai avec Mon amour, ma béquille, ma bataille, de la compagnie L’Automne Olympique, présenté dans le cadre du festival Singuliers Pluriels. Une pièce qui met en scène des personnages frappés par une étrange épidémie : des appareils orthopédiques poussent spontanément sur leurs corps, troublant leurs repères et leur quotidien. « C’est drôle, corporel, ça fait rire du handicap et pas des handicapés », souligne Nicolas Maury. « C’est plein d’humour, ni pleurnichard, ni angélique », abonde le premier adjoint Denis Rieu.

On passe au mois de juin, avec la 37e édition de la fête de la musique, pour laquelle les inscriptions sont ouvertes au 04 66 50 50 54 et à l’adresse suivante : culture@bagnolssurceze.fr.

À la médiathèque

Il se passe également des choses à la médiathèque, avec dès ce samedi 20 la nuit de la lecture, de 18 heures à 21 heures. « Le thème est le cirque et on fera notamment des lectures dans le noir de textes fantastiques », précise le directeur de la médiathèque Bruno Michel. On note également quatre dates pour les après-midis spectacles pour enfants Si ça vous conte, les 24 janvier, 14 février, 14 mars et 11 avril. Pour les grands, le psychopraticien Christian Thibout proposera un cycle de conférences gratuites mais sur inscription sur le bien-être en liberté. Ça se passera les 15 février, 15 mars, 12 avril et 7 juin. Enfin, la médiathèque accueillera encore trois conférences « une heure, une oeuvre », les 6 février, 13 mars et 10 avril.

Le centre d’art rhodanien Saint-Maur accueillera quant à lui huit expos, dont celle du photographe Eddy Termini, qui proposera une rétrospective sur dix ans de danse à Bagnols du 20 février au 3 mars.

Précisons que les spectacles payants le sont au tarif plein de 11 à 20 euros. Des tarifs réduits sont proposés, notamment aux détenteurs de la carte culture, qui coûte 10 euros « et qui est amortie en trois spectacles », souligne Ghislaine Courbey.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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