NÎMES Vœux du CHU : l'hôpital au régime forcé
En dépit d'une activité en hausse constante, le Centre hospitalier universitaire doit faire face à une baisse drastique de ses subsides. Il va falloir s'adapter...
Si l'on osait la comparaison on dirait que cette année et les années à venir, plus encore qu'en 2017, le navire CHU va devoir économiser le carburant s'il veut atteindre toutes ses escales avant d'arriver à bon port. En effet, si l'activité et les sollicitations vont grandissant (augmentation des séjours de 4,5 %, de l’ambulatoire de 8 % et de la chirurgie ambulatoire de 10 %) dans le même temps l'établissement doit faire face à une baisse des dotations qui ne manqueront pas d'affecter son fonctionnement. "Il y a urgence à revoir le financement des établissements de santé", a lâché la directrice générale, Martine Ladoucette, promise à de sérieuse migraines comptables.
Après avoir dressé le bilan de l'année écoulée, plutôt que de s'apitoyer cette dernière a préféré regarder le verre à moitié plein en se tournant vers l'avenir. Un avenir déjà tracé jusqu'à l'horizon 2021, date de l'échéance du projet d'établissement qui verra de nombreuses projets et réformes se mettre en place au sein du CHU. Les quatre grands axes du projet médical porteront sur la fluidification du parcours du patient, l'accompagnement de la recherche clinique, l'organisation des cliniques thématiques par spécialité et l'affirmation du caractère référent du CHU -désormais labellisé comme centre de référence pour ce qui concerne la Brucella et les infections ostéo-articulaires complexes- sur le territoire.
Placée sous le triple signe de "la volonté, la confiance et la réussite", comme évoqué par la directrice, 2018 sera aussi l'année de la certification. "Nous aurons celle que nous mériterons. C'est l'affaire de tous", a scandé Patrick Messner, le vice-doyen de la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes. Réalisée par sept experts, une visite ayant pour objet la prorogation de la certification de l'établissement est programmée entre le 6 et le 14 mars prochain.
Versant salariés, les parents verront d'un bon oeil l'ouverture de la nouvelle crèche en septembre prochain. La conciergerie Happytal est déjà opérationnelle et le personnel ont déjà bénéficié de 251 prestations et les patients de plus de 1 000. Par ailleurs, comme il faut bien vivre avec son temps, 23 collaborateurs bénéficient d'ores et déjà du télétravail et l'on pourra dans un proche avenir prendre rendez-vous pour une consultation par Internet. Pas de doute, au CHU, l'avenir est en marche même si Martine Ladoucette a prévenu : "2018 sera une année de transition mais 2019 sera beaucoup plus compliquée." Si c'est elle qui le dit...
Philippe GAVILLET de PENEY
philippe@objectifgard.com
A la une
Voir PlusPolitique
FAIT DU JOUR Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes : « Ce n’est pas à Paris de désigner mon successeur »
Politique
EXPRESSO Ce que le maire de Nîmes pense de ses adjoints...
Politique
L’INTERVIEW Au Chemin-Bas, Hassan Ramzi : « J’ai vu ce garçon se vider de son sang »
Economie
ÉDITORIAL Demain, plus aucun panneaux publicitaires dans Nîmes ?
Société
FAIT DU SOIR Après un accident, l'Uzétien David Van Dijke se convertit en maréchal-ferrant
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mercredi 17 avril
Faits Divers
QUISSAC Enquête pour assassinat : le neveu a-t-il tué son oncle pour une dette de 30 euros ?
Faits Divers
GARD Une assistante maternelle incarcérée après avoir secoué un bébé de 3 mois
Société
BEAUCAIRE Échanger un trombone contre une maison : le défi fou de Chamaelloow
Politique
NÎMES Transports gratuits : le maire de Montpelier en visite
Actualités