Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 31.01.2018 - anthony-maurin - 1 min  - vu 1139 fois

NÎMES Les gendarmes réservistes prêtent serment

(Photo Anthony Maurin).

En rang au pied des arènes, 157 gendarmes se sont rendus au Palais de Justice pour y prêter serment (Photo Anthony Maurin).

Devenir agent de police judiciaire adjoint ne doit pas être une sinécure. Comme souvent au Palais de Justice de Nîmes, les prestations de serment prennent un tout autre visage dès qu'il s'agit de sécurité et des forces de l'ordre.

Le réquisitoire énoncé par le Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Nîmes, Éric Maurel, ne laisse pas de place au doute. "C'est un moment solennel et familial. Madame le juge, vous êtes fille de gendarme. Je suis moi-même petit-fils, fils et neveu de gendarmes. J'ai également été officier de réserve. Comme quoi, les enfants de gendarmes peuvent faire de bons parcours."

(Photo Anthony Maurin).

Enjeux sécuritaires forts, société tendue, moyens limités, le "proc" apprécie cependant la diversité de ces nouveaux agents de police judiciaire adjoints venus prêter serment et donner un coup de main salvateur aux forces vives.

"Je vais vous donner deux conseils qu'il vous faudra suivre impérativement si vous ne tenez pas à vous retrouver dans mon bureau. Vous devez respecter les lois en toute circonstance. La rigueur doit être absolue, je vous le dis en toute amitié. Ensuite, prenez soin de vous. Vous avez une mission à remplir mais il faut que vous puissiez rentrer sain et sauf à la maison. Ces gens-là ne rigolent pas. Là aussi je vous le dis sur le ton de la bonne humeur mais rentrez sain et sauf. En tout cas, bravo pour votre engagement."

Les magistrats sont conscients des difficultés rencontrées par les forces de l'ordre mais leur soutien est total en de pareilles circonstances. Après un appel nominatif, chacun des 157 agents réservistes a dû jurer de son intégrité.

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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