Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 01.02.2018 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1248 fois

GÉNÉRAC Candidat à sa propre succession en 2020, le maire Frédéric Touzellier présente ses vœux

Le maire du village ne fait pas mystère de ce qu'il se présentera aux prochaines élections municipales.
Frédéric Touzellier, devant la gare de Générac, propriété de la Mairie et enjeu territorial de ce mandat (Photo Archives Anthony Maurin)

Le Préfet, Didier Lauga, et le maire de Générac, Frédéric Touzellier (Photo Anthony Maurin)

10 ans de passion commune entre 2008 et 2018. Les vœux du maire du village, Frédéric Touzellier, étaient attendus et ils étaient filmés.

Un temps peu propice à des vœux mais une salle bien remplie, autant dire une sacrée satisfaction pour la municipalité en place. L'ordre du jour, un peu à l'image des dix dernières années : parler de Générac et faire plaisir à ses habitants.

Pour l'édile, "pour bien vivre ensemble, on peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin. Dans la vie il faut savoir où l’on veut aller mais aussi où l’on est. En 2008, lors de notre première mandature, nous savions qu’il y avait des difficultés budgétaires mais la feuille de route était simple. On devait travailler pendant trois ans sur des projets car nous n’avions pas la capacité d’investir. Alors, on a fait des choses agréables pour les Généracois", affirme Frédéric Touzellier qui est aussi conseiller régional.

Croissance démographique contrôlée (au moins par rapport aux voisins de Beauvoisin) avec 3 780 habitants en 2008 contre 4 102 dix ans plus tard. Idem pour les associations. De 45, elles sont aujourd’hui 48. Pour le commerce, là aussi, l’édile fait fort passant de 18 à 25. Gages de sérénité et de pérennité.

Dans le même laps de temps, près de 2,5 millions d’euros de dettes soldées et, côté taxes et impôts, là aussi les comptes restent identiques pour les Généracois. De 2011 à 2018, 8,5 millions d’euros furent investis sans avoir recours à l'emprunt. Des chiffres marquants pour la dynamique de la commune car d’ici 2020, les taux de taxe devraient rester les mêmes. "Si on y arrive, on aura franchi un seuil pour notre commune", poursuit le maire.

Le Château de Générac (Photo SB).

"Avec peu, on va faire plaisir. Nous avons créé cinq jardins d’enfants pour 4 000 habitants. Peu de villages peuvent en dire autant. Pareil pour le skate-park, acté en 2014 et co-construit avec les enfants. L’enfance est le secteur le plus important, nous nous engageons fortement au côté de nos agents et on a des résultats. On peut en être fier car notre projection sur l’avenir a été marquée d’une pierre blanche", évoque Frédéric Touzellier.

Générac doit devenir un village vertueux et mettre en place une démarche de qualité notamment sur les ordures. Sans pesticide depuis 6 ans et récemment avec un personnel doté d’une trottinette électrique, les choses avancent. "Nous avons racheté la gare, refait le lavoir… Le château a été remis en activité. On a refait la cour. On y fait les conseils municipaux, les mariages. C’est un écrin dont il faut prendre soin pour en faire notre estampille."

Réfection de la voirie, embellissement des places (projet de 2010 dont la mairie s’occupera cette année), aménagement, city stade, salle de danse, club house, gymnase… On a même parlé festivités, course camarguaise et Étoile de Bessèges.

Du ciel, vue de Générac (Photo SB).

La période 2018-202 ouvre de nouvelles perspectives et des projets d’avenir sont en cours pour le village. Un panneau d’affichage, le deuxième du genre, sera mis en place pour assurer la communication de Générac. L’extension de l’école primaire avec de nouvelles salles de classes sera effective, "on espère y rentrer en septembre 2019". Le dojo serait agrandi et un court de tennis supplémentaire serait créé (après 2019).

"Le projet de la gare, on le mûrit depuis deux ans et on franchit le palier supplémentaire. Un architecte va prendre ce projet en main. Cette ligne entre le Grau-du-Roi et Nîmes est une ligne effective et importante pour nous. Il faut donner de la pertinence à ce projet pour avoir une fréquence plus importante des trains. Cette gare va être un espace de vie qui pourra inciter nos administrés à prendre le TER pour aller travailler. Dans les deux ans quelque chose pourrait être mis en place", assure l'édile.

Il n’y aura pas de commerce en dehors du centre-ville, c’est un engagement pris (et tenu)  pour faire vivre le centre de la commune. Changer tous les luminaires en version LED et économiser 74% d’énergie, ne va pas tarder. "Il nous faut être pertinent et écocitoyen".

Concernant la Zone d'Activités Economiques, "C'est une histoire de 20 ans… C’est beaucoup de temps et aujourd’hui on a la chance d’avoir commercialisé cette ZAE. Les jeunes chefs d’entreprise qui ont envie d’investir chez eux peuvent le faire et il y en a quelques-uns. Notre rôle c’est de les mettre en évidence, il faut les aider".

Autre sujet sensible, l'eau. "Notre production est amoindrie de 40%, nous y travaillons et allons nous doter d’une extension du Bas Rhône avec d'autres communes pour que les agriculteurs puissent continuer à construire et à vivre. Un agriculteur qui meurt, c’est un environnement qui disparaît". Alors, candidat à sa propre succession? "On a un mandat en finir jusqu’en 2020. Nous devons obtenir des objectifs, je le dis ouvertement, j’ai envie de continuer cette aventure et je serai candidat en 2020!".

Anthony Maurin

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