Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 07.02.2018 - florence-genestier - 2 min  - vu 2173 fois

AIGUES-VIVES Augmentation de salaire chez Syngenta après des semaines de conflit

Les salariés de Syngenta ont obtenu gain de cause hier
Depuis le 22 janbvier, la centaine d'employés de Syngenta débrayait une heure par jour.

Les salariés de Syngenta pendant leurs débrayages (photo intersyndicale)

C'est la satisfaction qui règne ce mardi à l'usine Syngenta d'Aigues-Vives, après la signature de l'accord bipartite signé par l'intersyndicale et la direction, hier, vers 19 h.

Cette unité de production de la multinationale de produits phytosanitaires pour l'agriculture, dont les salariés fabriquent des litres de fongicide et herbicide, est l'un des rares sites de la marque en France. Classé Seveso II. L'usine emploie 120 salariés dont 70 % suivaient le mouvement depuis le 22 janvier. Une heure de débrayage était organisée à chaque service. En jeu, les négociations annuelles obligatoires. La direction souhaitait instituer une augmentation individuelle et au mérite qui aurait été perçue à partir de début octobre, alors que d'habitude cette prime est versée à partir d'avril.

Le mouvement de revendication est parti d'Aigues-Vives mais les salariés de l'unité de Saint-Pierre-la-Garenne, en Normandie, ont suivi. La première proposition de la direction, qui consistait en une prime de 150 € assortie d'une augmentation générale de trente euros par mois, a été acceptée par les Normands, mais refusée par les Gardois, dont les revenus sont plus faibles.

Le débrayage a donc continué sur le site aigues-vivois et l'heure de débrayage initiale s'est étendue au service de nuit. "Nous avions demandé 400 € de primes annuelles, ce qui rattrapait l'inflation et les années sans augmentation sur place", précise Laurent Martorana, de l'intersyndicale CGT-CFDT qui, avec son camarade Didier Hermelle, a mené les négociations.

Lundi 5 février, la venue du directeur national étant annoncée sur site, les Aigues-Vivois ont durci le mouvement, empêchant les camions d'entrer. Au terme d'une journée de négociations, c'est au total une prime de 350 € qui attend les salariés et sera au final intégrée dans le salaire, avec effet rétroactif. "Le dialogue a été constructif mais on a réussi parce qu'on avait une grande majorité de salariés avec nous", se réjouit M. Martorana.

Florence Genestier

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