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La direction de la Polyclinique Grand Sud a fait parvenir, jeudi soir, un communiqué de presse. Depuis mercredi, un médecin spécialiste, un gastro-entérologue libéral intervenant dans cet établissement est mis en examen pour plusieurs infractions liées à des escroqueries aux organismes sociaux, mais aussi des " tromperies présentant un danger pour la santé " des patients. La direction de la Polyclinique Nîmoise donne sa version. Voici le texte intégral que la clinique a envoyé à notre journal...

" Dans le cadre de l’affaire qui concerne un praticien libéral de ville réalisant certains actes en clinique, la Polyclinique Grand Sud souhaite rappeler les éléments suivants :

- Les actes actuellement reprochés au gastro-entérologue, à supposer qu’ils soient établis, ont été commis à l’insu de l’établissement. - Notre établissement s’est mis à disposition des autorités compétentes dans la conduite de leurs enquêtes (CPAM, ARS, Justice). - Par ailleurs, les conclusions du contrôle mené par l’Agence Régionale de Santé (ARS) ont révélé la conformité des actes facturés par la clinique.

Très attachée à la qualité des soins qui sont prodigués, notre établissement souhaite rappeler le professionnalisme de ses intervenants libéraux et de ses salariés, tous très engagés auprès des 36 000 patients accueillis chaque année. Au nom de tous les professionnels de la Polyclinique Grand Sud, nous souhaitons témoigner de notre soutien auprès des patients concernés.

L’ensemble des professionnels intervenant au sein du Centre de prise en charge du surpoids et de l’obésité, précise que leurs pratiques sont conformes aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) et ne sont pas assimilables à la situation évoquée".

Un communiqué qui est signé par le docteur Didier MESSENS, Président de la Commission Médicale d’Etablissement (CME) et Mme Delphine Dupé, Président Directeur Général