Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 11.02.2018 - corentin-corger - 2 min  - vu 564 fois

GARD Nos restaurateurs ont les crocs !

Signature d'une convention afin de promouvoir les restaurateurs gardois.

Le Gard met en lumière ses restaurateurs (photo Joëlle Mouton / Chambre des Métiers et de l'Artisanat du Gard)

La Chambre des métiers et de l'artisanat du Gard (CMA) a signé un partenariat avec l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), pour valoriser les produits de notre département et continuer à mettre en valeur le savoir-faire des restaurateurs gardois via le label "La qualité d'Artisan Cuisinier". 

Au rang il y a une dizaine de jours des finalistes du grand concours des meilleures cartes de vins des restaurants de France qui s'est tenu à Paris, le Skab n'a pas été choisi au hasard pour entériner ce partenariat. À l'instar des autres établissements étoilés du Gard, département d'Occitanie qui en compte le plus, la CMA et l'UMIH veulent s'en servir comme locomotive pour promouvoir au niveau national le travail des professionnels et la gastronomie locale.

"Cette convention va permettre de sensibiliser les porteurs de projet pour travailler sur le fait maison. C'est notre objectif avec l’appellation Made in Gard qui vise à défendre tout ce qui est produit dans notre territoire. Beaucoup de cuisiniers gardois avaient envie de ce titre d'Artisan cuisinier. On a un savoir-faire, maintenant il faut le faire savoir", s'enthousiaste Henry Brin, président de la CMA. Avec son homologue de l'UMIH, Gérard Hampartzoumian, ils souhaitent "être la béquille de l'entrepreneur". L'accompagner de A à Z en mettant l'accent sur les besoins des restaurateurs notamment au niveau de l'emploi, où la demande de serveurs et cuisiniers est récurrente.

"Difficile d'avoir une équipe complète"

Avec une signature organisée à dix heures du matin, moment où les chefs préparent leur service du midi, seulement deux étaient présents. L'hôte, Damien Sanchez, et Florent Mansard de l'Auberge des Voutins, située à Méjannes-lès-Alès. Venu en repérage, le jeune entrepreneur de 26 ans espère un vrai soutien de la part des organismes signataires : "avec mon métier, j'ai pas le temps de trier des CV. On est très souvent à la recherche de quelqu'un. On a toujours ce petit pépin qui fait que notre structure est bancale". Son aîné nîmois renchérit : "c'est difficile d'avoir une équipe complète. Depuis 15 jours seulement, j'ai une brigade au complet. Pendant longtemps, j'ai cherché un second de cuisine et ce déséquilibre décourageait les autres, qui devaient compenser."  

Même s'ils se réjouissent de la qualité d'Artisan cuisinier, les deux restaurateurs précisent que c'est le terrain qui prime au-delà des diplômes. Une remarque entendue par Henry Brin qui s'engage "à trouver des jeunes motivés", suivi par M. Hampartzoumian qui veut s'efforcer "de leur donner l'envie et la passion de la restauration."

Corentin Corger

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