Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 22.02.2018 - corentin-corger - 1 min  - vu 489 fois

NÎMES OLYMPIQUE Le procès sur les soupçons des matches arrangés aura lieu du 4 au 8 juin

Jean-Marc Conrad, président du Nîmes Olympique TD

Jean-Marc Conrad, président de Nîmes Olympique en 2014, est un des principaux protagonistes de cette affaire. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Prévu initialement du 6 au 14 juin, le procès concernant des soupçons de matches truqués lors de la fin de la saison 2013-2014, a été avancé du 4 au 8 juin prochains.

Plusieurs anciens dirigeants du Nîmes Olympique sont visés dans cette affaire. Notamment Jean-Marc Conrad, président du Nîmes Olympique au moment des faits, poursuivi pour corruption active et association de malfaiteurs. L'affaire est née au hasard d'écoutes visant Serge Kasparian, alors actionnaire principal de Nîmes, dans une enquête sur son cercle de jeux à Paris. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs.

La 32e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris devra se pencher sur une possible entente autour de six matches de Nîmes, alors menacé de relégation, en fin de saison 2013-2014 : ceux joués chez le CA Bastia (1-1, le 11 avril), à Dijon (5-1, le 25 avril), contre Brest (1-1, le 2 mai), contre Laval (2-1, le 9 mai), à Caen (1-1, le 13 mai) et à Créteil (1-1, le 16 mai).

Le match contre Caen est principalement suspecté. Il avait permis aux Normands d'accéder à la Ligue 1 et aux Crocos de se maintenir. Le président caennais, Jean-François Fortin, est soupçonné de corruption passive.

Corentin Corger

Nîmes Olympique

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