Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 24.02.2018 - abdel-samari - 2 min  - vu 900 fois

POLITIQUE Le député Philippe Berta répond à Christophe Cavard

Élu de la 6e circonscription, Philippe Berta, fait partie du groupe des 47 députés du groupe MoDem de l’Assemblée nationale, présidé par Marc Fesnot.

Après l'interview que nous a accordé Christophe Cavard, Philippe Berta a souhaité répondre à son prédécesseur au titre du mandat de député de la 6e circonscription du Gard, sur son action des six derniers mois.

"Comme avec tous les acteurs politiques du champ des démocrates, je m’efforce de maintenir les meilleures relations possibles avec Christophe Cavard et souhaite les voir continuer ainsi. Je le remercie de me reconnaître la constance de mes choix politiques qui correspondent à des convictions profondes en aucun cas à géométrie variable, au gré de la conquête du mandat suivant : c’est aussi cela la liberté en politique.

Oui, je reconnais m’être emparé à l’assemblée des dossiers pour lesquels mon parcours professionnel et personnel m’ont permis d’acquérir quelques compétences, pour exemple sur le handicap (proposition de loi déposée), l’enseignement supérieur et le recherche (rapporteur pour avis sur le budget, rapporteur de groupe pour la réforme Vidal), la santé (président du groupe de travail sur les maladies rares), l’agro-alimentaire (vice-président de la mission d’information sur les produits phytosanitaires, groupe de travail sur la truffe), l’innovation (questions écrites et orales)… Ceci m’a permis de mesurer l’importance de faire partie des députés issus de la société civile pour sortir des logiques politiciennes et mobiliser dans l’action politique des convictions basées sur l’expérience et la connaissance des sujets abordés. Je mesure aussi l’opportunité d’appartenir au groupe Modem qui me donne diverses responsabilités mais aussi liberté dans mes choix et décisions sans dogmatisme aucun, pour ne pas être un opposant qui s’oppose quoi qu’il arrive ou un béni-oui-oui qui vote tout sur commande.

Sur le plan local, là non plus je ne suis pas à géométrie variable et adopte la posture que j’avais annoncée en début de mandat : rencontre, écoute, puis action. Ceci m’a permis déjà de m’emparer de dossiers multiples : sécurité, justice, culture, migrants, transports, santé, développement économique… Sur les dossiers propres à l’Uzège, l’étape de rencontre-écoute est en cours, mes choix en découleront, sans souci de faire plaisir à un tel ou à un autre.

Bref, je souhaite agir en homme libre, sans posture politicienne, essayant de trouver le meilleur compromis dans le sens de l’intérêt général. C’est aussi cela être libre sans l’obsession d’une élection/réélection."

Abdel Samari

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