Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 27.02.2018 - veronique-palomar - 3 min  - vu 1374 fois

FAIT DU JOUR Semaine de lutte contre l'endométriose : comprendre et aider

Le Rotary Carré d'Art informe et agit contre cette maladie qui touche chez nous environ une femme sur 10… Voire plus.
(Photo d'illustration D.R)

180 millions de femmes dans le monde, 2 millions en France et environ 10% de femmes en Occitanie ont été détectées comme souffrant d'endométriose. Une maladie sournoise qui en provoque d'autres, se soigne mais ne se guérit pas. Elle induit des handicaps souvent invisibles et des douleurs presque constantes. On peut en réduire les effets en la détectant très tôt. Sensibilisé par des cas connus, le Rotary Carré d'Art a décidé d'agir. On peut les aider…
Qu'est-ce que l'endométriose ?
Beaucoup d'entre nous ont déjà entendu ce nom mais notre connaissance s'arrête là. Il ne s'agit pas d'entrer dans le détail mais il faut savoir tout d'abord que l'endométriose touche exclusivement les femmes. Et pour cause, l'endomètre est la partie qui recouvre l'utérus. Cette membrane est évacuée chaque mois pendant les règles. Atteint de la maladie, l'endomètre ne s'évacue plus normalement mais les "morceaux" de paroi vont se coller sur d'autres organes du corps. Résultat : des douleurs intenses et des pathologies provoquées par ces intrus que l'on peut ne pas pouvoir enlever ou être contraint, pour le faire, à une ablation d'organes ou de parties d'organes (souvent le colon). Chaque femme atteinte développe la maladie de façon différente. On a pu en déterminer 4 stades et elle peut aller jusqu'à provoquer des handicaps graves qui peuvent même s'avérer mortels dans des cas extrêmes.
Comment ça se soigne ?
Une fois détectée, on peut "endormir" la pathologie en provoquant une ménopause artificielle (hormones contraceptives en continu). Cela permet de supprimer ou d'atténuer les symptômes provoqués par l'endométriose mais pas de soigner les dégâts collatéraux. C'est là qu'est tout le problème.
Que faire lorsque l'on est atteinte?
Aujourd'hui rien ne guérit l'endométriose. On arrive à l'endormir mais pas à l'éradiquer. Quant aux dommages qu'elle cause, ils sont de gravité variables mais ce sont eux les vrais dangers. La seule solution est une détection précoce. En sachant que les symptômes premiers sont de fortes douleurs pendant les règles. Il faut cesser de les ignorer ou d'attendre que ça passe en prenant des antalgiques divers et foncer voir un gynécologue. C'est aussi simple que ça et pourtant la plupart des femmes sont détectées entre 30 et 40 ans et souvent à un stade où les dégâts sont déjà considérables. De plus, les douleurs ne sont pas atténuées par des antalgiques chimiques, d'autres recours s'imposent ce qui implique information et suivi.

Maladie invalidante

Le handicap invisible est extrêmement difficile à gérer. Moins crédible parce qu'invisible justement. En plus, cette pathologie ayant sa source dans l'intimité féminine, il est extrêmement difficile pour les patientes atteintes de communiquer sur le mal dont elles sont atteintes. Connue depuis 1992 seulement aux États-Unis et reconnue depuis peu comme maladie chronique et 100% invalidante en France, grâce aux combat d'associations*, elle nécessite une plus vaste information du public, une formation à la détection et un soutient important aux personnes atteintes. On n'a pas encore cerné les facteurs qui la provoque mais ce serait sans doute dû en partie aux perturbateurs endocriniens…
Pour en savoir plus : http://www.info-endometriose.fr/

Conférence d'information et Soirée de gala

De gauche à droite, Marie Tur, secrétaire du Rotary  Carré d'Art, son président, André Bonora, et Éric Sala, propriétaire du Grand Hôtel de Nîmes et partenaire de l'opération (Photo Véronique Palomar)

Sensibilisés par des cas dans leur entourage, Marie Tur et André Bonora ont décidé de profiter de la semaine de l'endométriose pour sensibiliser, informer et récolter de l'aide pour l'association Endofrance composée de scientifiques experts et d'un staff d'information et de soutient aux patientes.

S'informer : Le samedi 10 mars à 10h00, dans le Salon Adrea Mutuelle en ville active (393, rue de l'Hostellerie) se tiendra une conférence sur le thème : "Douleur et endométriose : où en est-on ?" . Elle sera animée par un médecin d'Endofrance, un bénévole de l'association et Nathalie Mourgues, praticienne en hypnose ericksonienne. L'entrée est gratuite sur inscription à conferencerotaryen@gmail.com

Aider : Pour permettre à ses soutiens de joindre l'utile à l'agréable, le samedi 10 mars, le Rotary Carré d'Art vous convie à un dîner spectacle au Grand Hôtel de Nîmes, 202, rue Nicolas Ledoux (ville active). Le programme des animations : Version acoustique en 1ère partie et Bernard Alexandre, sosie de Jacques Brel, (physique et voix) pour animer la soirée. La participation est de 50€ par personne et les bénéfices sont entièrement reversés à Endofrance.                                                    Réservations : www.rotarynimescarredart.com. Renseignements : André : 06 11 30 81 16. Marie : 07 78 07 37 62. Olivier : 07 82 18 58 46.

Véronique Palomar 
Véronique Palomar

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