NÎMES Voyage au pays des délices pour le Préfet
À l'occasion, ce 8 mars, de la Journée internationale des droits des femmes, Didier Lauga, Préfet du Gard, s'est rendu au centre d'accueil de jour des familles de la Croix-Rouge à Nîmes. Un jour spécial où mamans et enfants ont exposé leurs peintures sur le thème de la femme et de l'égalité, réunis autour d'un goûter partagé avec le Préfet.
Dans l'optique de rendre hommage aux femmes, le centre d'accueil de jour des familles de la Croix-Rouge s'imposait. Des femmes en situation d'hébergement précaire, plus précisément des mamans, viennent passer la journée avec leurs enfants pour échanger et participer à des activités. Un lieu destiné à des personnes en situation difficile qui logent à l'hôtel ou chez un tiers.
Quand Sandra Rossi, directrice du pôle social de la Croix-Rouge de Nîmes, évoque le rôle de ce centre, on se rend compte que son soutien est global. "C'est un véritable lieu de socialisation où les familles discutent, partagent des activités, font des sorties. On leur offre aussi un accès à l'hygiène, avec la possibilité de laver leur linge. Des personnes sont aussi disponibles pour faciliter certaines démarches administratives ou venir en aide aux femmes qui auraient été victimes de violence."
Maman de deux petites filles, Rachida fait partie de celles qui viennent quotidiennement au centre de la Croix-Rouge : "ça me permet d'abord de progresser en français, puis de discuter, de rigoler." Âgée de 28 ans, elle est arrivée en France il y a environ cinq ans et ce lieu est très important à ses yeux : "j'oublie tout ici. Je retrouve le partage comme à la maison. Toutes les mamans présentes sont mes amies, on est une petite famille."
C'est justement la convivialité, le fait de pouvoir rencontrer du monde, que recherchait Ghizlane, 32 ans, également maman de deux petites filles. "Je suis arrivée il y a trois ans, toute seule avec mes filles. Comme je suis hébergée, la journée je traînais dans les parcs. Je m'isolais et je suis pratiquement tombée en dépression. Ici, j'ai pu partager ma souffrance avec d'autres femmes et j'ai trouvé des amies. C'est en quelque sorte ma famille adoptive et je ne veux pas m'en séparer." Des témoignages de solidarité dont bénéficient aussi les enfants qui trouvent sur place une cour sécurisée leur permet de jouer à l'extérieur.
Ce 8 mars, le centre, dont la salle principale est aussi grande qu'une classe maternelle, a fait le plein. Aucune maman ne voulait manquer la visite du préfet, qui a d'abord eu droit à une séance de photos souvenirs avant de pouvoir déguster des pâtisseries orientales et un gâteau décoré du blason de la ville. Une première rencontre pour le représentant de l'Etat au plus près des familles qui bénéficient de l'aide sociale de la Croix-Rouge. "C'est une très belle action et je suis très touché d'être avec ces femmes extrêmement courageuses. Nous aurons également l'occasion de leur rendre hommage lors de la semaine de la fraternité." Même s'il n'est pas question de gourmandises, le Préfet l'a promis : "même sans gâteau, je reviendrai ! "
Corentin Corger
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