Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 10.03.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 625 fois

NÎMES La Maison Digitale ancre les femmes dans la réalité numérique

On prend les mêmes et on recommence avec Carole Dépit et Patricia Goriaux en plus (Photo Anthony Maurin).

Hakima et André (Photo Anthony Maurin).

Une Maison Digitale est née. La naissance ne date pas d’hier mais le bébé va bien. À Pissevin, la maison a été inaugurée en décembre 2017 mais elle fonctionne depuis octobre de la même année.

Près d’un an après les premières tractations, déjà deux sessions trimestrielles s’y sont tenues, accueillant une dizaine de participantes pour une dizaine de séances hebdomadaires. « En avril 2017 on a parlé avec la Fondation Orange de la Maison Digitale et je me suis dit que c’était pour Paséo. On a fait un dossier et voilà ! », avoue Carole Dépit, Présidente de l'association Paséo. Et André Cloud de la Fondation Orange de reprendre, « On s’est dit la même chose car Paséo était dans un contexte parfait pour accueillir la Maison Digitale. En plus, tout s’est déroulé comme on aime. Tout a été très vite et les résultats sont déjà là. »

Bénévole de l’association et salariés d’Orange viennent et coaniment les séances d’apprentissage. Pour accroître les capacités d’enseignement, un maximum de huit stagiaires par cours pour sept ordinateurs. Les profs enseignent de manière ludique les premiers pas en informatique. Pour Patricia Goriaux, directrice Orange Sud, « Il y a sept maisons digitales en Occitanie et celle de Nîmes est la première du Gard. C’est le début d’une aventure et ça correspond à des besoins. Orange est une société du numérique mais elle doit être responsable et citoyenne. Pour que le numérique soit un progrès, il doit s’adresser à toutes et à tous. »

La nuance est là. Oui, pour le coup, seules les femmes peuvent bénéficier de cette idée sociale. « La famille est un sujet important pour Orange et l’inclusion par le digital est une des priorités de la fondation. Nous sommes aussi dans le cadre plus large du mécénat de compétences car nous avons une centaine de salariés qui intervient pour des projets d’associations », poursuit Patricia Goriaux qui s’est avouée très impressionnée par l’investissement des femmes ayant participé aux séances.

« Je n’avais aucune notion en informatique mais j’en avais besoin pour faire des papiers administratifs et maintenant ne pas s’y connaître peut devenir excluant. La paperasse reste de la paperasse mais elle est virtuelle. Le fait de venir ici m’a permis de me concentrer et d’apprendre mieux et plus vite », affirme Hakima, une des premières élèves.

Du b.a.-ba (branchement, démarrage, lexique…) à la mise en pratique sur logiciels en passant par les tâches du quotidien, les cours sont complets et répondent à la demande en s’adaptant aux curiosités et actualités numériques. C’est l’association Paséo qui gère donc la belle affaire. Carole, la directrice depuis janvier 2016, a souhaité allonger les ailes protectrices de la structure. « L’association a été créé en 2006 avec pour objectifs le soutien à la parentalité, l’accompagnement des familles isolées du quartier et de mettre l’enfant au centre de son action. » Des ateliers, des jeux pour la famille dans les lieux ressource du quartier… « On fait aussi un magazine et nous avons de nombreux projets à mettre en place très prochainement comme un potager urbain par exemple », poursuit Carole Dépit.

Mieux, l’association ferme une rue à la circulation et investit la chaussée en compagnie de centaines de riverains pour une journée de fête et de partage.

Anthony Maurin

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