Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 16.03.2018 - corentin-corger - 2 min  - vu 1774 fois

NÎMES Soir de première au gala international de Pancrace et K1

La nîmoise Sarah Lahouazi participe à son premier combat semi-pro en France.
PALOMAR JP 1966

L'affiche officielle du combat de Sarah Lahouazi contre Anne Angele Cady (photo GFA)

Pour la cinquième fois à Nîmes, la Gladiator fighting arena organise son gala international de pancrace et K1. Ce samedi 17 mars, des boxeurs pros et semi-pros vont s'affronter durant un show de quatre heures, à la salle Pablo Neruda. Parmi eux, Sarah Lahouazi, à domicile, va disputer son premier combat en France, depuis son passage au statut semi-professionnel. 

Durant cette soirée avec 11 combats prévus où des têtes d'affiche mondiales du pancrace vont se succéder, deux combats féminins sont prévus dont celui de Sarah Lahouazi. La membre du Muay thaï nîmois officie dans une discipline proche, le K1. Coups de poings, pieds et genoux sont autorisés mais à la différence du pancrace, il n'y a aucune prise au sol. Sarah, âgée de 23 ans, a connu une ascension fulgurante. Cela fait seulement trois ans qu'elle se produit dans le circuit pour des statistiques très honorables : 17 combats dont 11 victoires. Mais surtout, la combattante franchit rapidement les étapes. Elle est déjà passée du statut amateur à celui de semi-pro.

Outre un combat en Italie, elle va faire ses grands débuts en France dans cette catégorie. Qui plus est sur ses terres ! "Mon entourage, ma famille sera présent. C'est la première fois que je vais combattre à Nîmes. Mais je n'ai pas de pression. Je suis de nature à ne pas me stresser." Pourtant l'enjeu est bien présent. Dans sa quête vers le professionnalisme, Sarah a besoin d'obtenir cinq victoires à l'échelon inférieur. Et pourquoi pas remporter la première dès samedi ? "J'ai le temps", concède t-elle, "je ne dois pas brûler les étapes."

D'autant plus que désormais l'affrontement, en trois rounds de trois minutes, s'effectue sans protections. "Je n'appréhende pas. Je préfère justement combattre sans protections. Avec, tu te sens plus lourde. Par contre ça demande plus de calcul. Il ne faut pas se jeter dans la gueule du loup." Surtout que le K1 semble mieux correspondre à l'adversaire de Sarah, "c'est plus sa discipline que la mienne", également licenciée à Nîmes, au Full Boxing Club Nîmois. La jeune femme se sent plus à l'aise en boxe thaï, mais apprécie également le K1 pour son côté imprévisible où "les coups peuvent venir de partout." En tout cas, ce rendez-vous est une opportunité pour la suite de sa carrière et l'espoir de devenir un jour professionnelle. "Ce gala peut m'aider à faire connaître ma boxe, à montrer ce que je vaux." Une récompense des efforts fournis depuis quelques mois avec un entraînement quotidien. "Parfois c'est difficile mais je m'accroche", concède t-elle. Espérons que cela paye pour décrocher la victoire.

Dans les autres combats de la soirée, plusieurs nîmois seront également à l'honneur. Le show se terminera avec un combat de poids lourds et des athlètes approchant les 120 kg. Avant le "Main Event", entre le Brésilien Sydney Machado et le français Jean Dutriaux pour le titre international dans la catégories des 77 kg.

Corentin Corger

Des places sont encore disponibles à la FNAC, Carrefour et Géant Casino. La billetterie au gymnase Pablo Neruda, ouvrira à 16h30, les portes de la salle à 17 heures et le show débute à 18 heures.

Sur le même sujet : LE 7H50 de Jeff Billon : "Un gala, c'est l'équivalent au foot d'un match de Ligue des Champions"

Corentin Corger

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