Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 20.03.2018 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 3762 fois

GARD Le sanglier désigné comme l'ennemi public numéro un

Photo : DR

Le département du Gard connaît une forte surpopulation de sangliers qui s'est traduite en 2017 par  "un accident mortel sur la route, des dégâts agricoles de près de 850 000€, sans oublier les atteintes aux biens des particuliers ou des collectivités ", estime dans un communiqué la préfecture du Gard qui a décidé de mettre en oeuvre une série d'action avec la fédération des chasseurs du Gard pour parvenir progressivement une baisse drastique de ce mammifère en mettant en oeuvre " l'ouverture de toutes les possibilités réglementaires pour chasser le sanglier, l'élargissement des secteurs où le sanglier est classé nuisible, une dérogation permettant le tir en avril et mai et le piégeage du sanglier ainsi que des interventions renforcées de la louveterie", poursuit le Préfet du Gard.

Les lieutenants de louveterie sont des personnes nommées en qualité d’auxiliaires bénévoles du service public en matière de faune sauvage. Ils sont chargés d’exécuter les interventions de régulation administrative ordonnées par le préfet lorsque la chasse n’est pas envisageable. Ces experts veillent tout particulièrement au respect des règles de sécurité lors de leurs interventions.

Considérant que certains territoires concentrent, année après année, l’essentiel des dégâts agricoles du département, le préfet du Gard a décidé d’y organiser, depuis 2017, des interventions renforcées de la louveterie pour contribuer à une baisse ciblée des populations de sangliers. "En 2018, 36 communes feront l’objet de ces interventions, contre 24 en 2017. Les territoires du massif de Valliguières et des garrigues du nord du département, de la Vaunage, du bois des Lens, des gorges du Gardon, feront l’objet de ces opérations, jusqu’au 30 septembre 2018. Pour cela, les louvetiers organiseront, autant que de besoin, des battues administratives, des tirs de nuit ou des poses de cages-pièges (pièges non mutilants). Le préfet invite les citoyens du Gard à faciliter la tenue de ces opérations, ordonnées pour assurer la sécurité publique et la prévention des dommages aux biens ", conclut le communiqué des autorités qui désigne le sanglier comme l'ennemi public numéro un.

Boris De la Cruz

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