Elle est venue jusqu’à Alès pour participer à la rencontre organisée à la Maison du peuple de Tamaris par les Insoumis locaux, Lucie Rousselou et Thomas Champigny, ex-candidats aux Législatives. Députée France Insoumise de la 17e circonscription de Paris, Danièle Obono affirme être « aussi la députée des citoyens d’Alès. Je suis ici dans mon rôle. »

Cette soirée, qui a attiré plusieurs dizaines de personnes, s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale contre la pauvreté ; l’un des trois thèmes de travail choisis par la France Insoumise pour 2018. Pour évoquer le sujet de façon vivante et ludique, les organisateurs ont choisi de faire intervenir la société nîmoise Acrylik. « Nous sommes des activateurs de créativité. Notre objectif c’est de nourrir les débats par le théâtre d’improvisation afin de favoriser les prises de parole », explique le directeur Louis Boissonnet.

Plus terre-à-terre, Danièle Obono clame que la pauvreté « n’est pas une fatalité ». Et encore moins « dans un pays comme la France qui est l’une des plus grandes puissances économiques du monde. » Pour l’élue Insoumise de la République, « c’est une question de répartition des richesses. On a aujourd’hui les moyens de faire autrement, de relancer l’activité de manière à ce que chacun puisse subvenir à ses besoins. » Hier soir, à Alès, la députée parisienne est venue écouter les expériences et les questionnements des uns et des autres afin d’avoir « une vision locale » et de porter ses idées et celles du peuple à l’Assemblée nationale.

Élodie BOSCHET