Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 02.04.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 844 fois

NÎMES Les Grands Jeux Romains s'essayent au naturel

Première mise en place au cœur de la piste des arènes.
On ne négocie pas avec Spartacus mais on tente le coup ! (Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

La question est purement rhétorique car il faut laisser le spectacle vous surprendre mais saurez-vous deviner qui fera quoi ? Allez, ne cherchez pas trop, on va vous en dire un peu plus...

Les Grands Jeux Romains auront lieu les 28, 29 et 30 avril aux arènes de Nîmes. Il y a quelques jours, les acteurs principaux se sont retrouvés pour enregistrer leurs voix mais aussi pour faire les premiers essais, en civil, sur la piste de l'amphithéâtre. Retour en image.

Une prêtresse devenue rebelle et un vendeur d'esclaves obséquieux ? (Photo Anthony Maurin).

Plus grande reconstitution d’histoire antique en Europe, les Grands jeux romains s’appuient sur de solides fondements scientifiques. Le point de départ de la reconstitution fait référence au passage avéré à Nîmes, en l'an 122 de notre ère, de l’Empereur Hadrien à son retour de Bretagne, aux confins de l’Angleterre actuelle. Mais le thème choisi cette année n'est autre que celui du rebelle Spartacus.

Un général romain un peu frimeur ?(Photo Anthony Maurin).

Passionnés d’archéologie expérimentale, les reconstituteurs travaillent main dans la main avec des historiens validant leurs recherches archéologiques. Dans les arènes, les techniques de combat, les costumes et les armes des gladiateurs, des légionnaires romains ou des combattants celtes sont au plus près de ce qui était à l’époque antique. Évidemment pour ce premier essai, les costumes ne sont pas à l'ordre du jour. On préfère bétonner le texte et assurer le spectacle.

Le thème choisi pour la 9e édition met donc à l’honneur Spartacus. Thrace, né libre, ayant servi comme auxiliaire dans l’armée romaine, il fut réduit à l’état de gladiateur esclave après avoir déserté. Devenu chef des armées des parias révoltés, il mit Rome en échec pendant deux ans lors de la troisième guerre servile entre 73 et 71 avant J.-C. Sa révolte contre Rome et l’esclavage a marqué l’histoire antique et contemporaine.

Gilles Sindt, Spartacus, a de la voix et fait résonner l'histoire sur la piste des arènes (Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio