GARD En Marche ! veut désormais gravir l'Europe
Ce samedi 7 avril 2018, pourrait rester dans les annales si les députés de la République en Marche réussissent à investir le parlement européen lors des élections de mai 2019. Un long chemin à parcourir qui a débuté avec le lancement de la GME (Grande marche européenne), qui va durer cinq semaines. "Les Marcheurs réalisent une opération de porte à porte pour recueillir les impressions des citoyens sur l'Europe afin de nourrir notre projet", explique Yoann Zaouche, référent En marche ! sur la 1ère circonscription du Gard. Un déploiement national qui a été lancé par chaque référent. À Nîmes, les militants se sont réunis place d'Assas.
Après tout, ce système d'engagement de la population dans un programme politique a déjà réussi à Emmanuel Macron, en 2016, pour remporter les élections présidentielles. Pourquoi cela ne fonctionnerait-il pas au niveau européen ? Et les militants d'En marche ! savent qu'il y a un véritable travail de fond à opérer pour réconcilier les Français avec l'Europe. "Les Français doutent sur la place des institutions européennes, qu'ils considèrent comme abstraites et distantes. Ils ne comprennent pas forcément les conséquences qu'elles ont sur leur vie au quotidien. Nous devons donc adapter notre stratégie pour reconquérir les Français et leur faire comprendre la place de l'Europe", insiste Françoise Dumas, députée LREM de la 1ère circonscription du Gard.
Une tâche d'autant plus ardue dans le Gard
Avant d'aller sonner aux portes pour recueillir les réactions des Gardois -et non pas pour convaincre sur les idées d'En Marche, comme ils insistent à préciser !-, Les "Marcheurs" ont écouté le discours de Françoise Dumas, axé sur le message fort que prône le président Emmanuel Macron par rapport à l'Europe et sur "la volonté de porter haut les valeurs universalistes et d'incarner une vision progressiste ouvert sur le monde."
Une belle formule qu'il faut matérialiser par des idées que les Marcheurs espèrent trouver auprès des concitoyens. Des quartiers ont été préalablement repérés et déterminent la représentativité nationale. "On visite tous les milieux sociaux. On commence par Valdegour, mais on va aussi aller dans les quartiers bourgeois et dans des communes rurales", détaille Souheil Abdo, marcheur du comité En Marche ! de Nîmes Est. Ce dernier et son équipe se présentent avec un questionnaire réalisable en une dizaine de minutes et sur lequel figure la mention suivante : "Notre objectif c'est d'écouter les Français afin de connaître ce qu'ils pensent vraiment de l'Europe, sans langue de bois." Les résultats seront ensuite centralisés à Paris. Les comités locaux tablent sur un chiffre de 2 000 enquêtes à réaliser dans notre département.
Françoise Dumas est consciente de la difficulté de la tâche dans le Gard, où l'électorat tourné vers les extrêmes est élevé. "Il y a un gros travail d'explication à effectuer, notamment auprès des électeurs de l'extrême gauche et de l’extrême droite qui sont très sceptiques sur l'Europe." La GME est donc parti pour cinq semaines, avant de faire le point sur les avis recueillis et d'établir un grand projet européen pour marcher jusqu'à Bruxelles.
Corentin Corger
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