Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 14.04.2018 - philippe-gavillet-de-peney - 1 min  - vu 605 fois

AU PALAIS L'agresseur sexuel avait "fait une connerie"

La salle d'audience tribunal correctionnel Nîmes (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Jusqu'alors inconnu de la justice et des service de police, Michel M. se présentait devant la barre du tribunal correctionnel de Nîmes pour s'expliquer sur des faits d'"agression sexuelle avec violence, contrainte et surprise" qui lui étaient reprochés.

Le 19 août dernier, au sortir de la fête foraine du Grau-du-Roi, où il accompagnait un groupe d'ami(e)s, cet employé municipal de la Ville de Lyon est pris d'une pulsion aussi soudaine que violente. Profitant qu'il est seul avec une des femmes du groupe, il la pousse par derrière et la plaque contre un mur avant de glisser une main dans sa culotte et de lui infliger une pénétration digitale. Des faits qui auraient pu lui valoir une comparution devant les Assises sous le chef d'inculpation de "viol", ce que n'a pas manqué de lui rappeler le procureur de la République...

Lorsque le président Bandiera l'invite à fournir quelque explication à son attitude pour le moins déplacée, Michel M. ne trouve rien à répondre si ce n'est qu'il a "fait une connerie" et qu'il "ne sait pas pourquoi", ajoutant à l'adresse de qui veut bien le croire qu'il n'avait...aucune intention de coucher avec cette femme !

Une victime qui l'avait pourtant déjà repoussé la veille quant il s'était permis de lui caresser les cuisses lors d'une première tentative déjà infructueuse et maladroite... Pour sa "connerie", Michel M. est condamné à 12 mois de prison avec sursis et à verser 1 000 euros à sa victime en réparation du préjudice moral. Il sera par ailleurs inscrit au fichier national des auteurs d'infractions sexuelles.

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com

Philippe Gavillet de Peney

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