Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 25.04.2018 - abdel-samari - 2 min  - vu 325 fois

LES RÉPUBLICAINS Le sénateur Daubresse s'arrête à Nîmes pour parler logement

Vivette Lopez et Pascale Bories, sénatrices du Gard, ont accueilli leur collègue du Nord, le sénateur Marc-Philippe Daubresse, à Nîmes, en présence du député européen Franck Proust (photo DR/Objectif Gard).

Ce lundi 23 avril, Vivette Lopez et Pascale Bories, sénatrices du Gard, ont accueilli leur collègue du Nord, le sénateur Marc-Philippe Daubresse dans le cadre du tour de France du logement initié par leur groupe Les Républicains au Sénat.

L'objectif de ce parcours hexagonal : sensibiliser les élus, les bailleurs sociaux mais aussi le milieu du bâtiment et de la construction sur le projet de loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique qui vient d’être proposé par le gouvernement.

"Construire plus, mieux et moins cher ? Voilà ce qui ressort des intentions du gouvernement et c’est ce qui en découle qui doit nous interpeller : qu’en sera-t-il vraiment de la qualité des constructions, des procédures actuelles de passation des marchés, de la place des maires et du nécessaire et fragile équilibre de mise en cohérence de l’écologie, de l’urbanisme et de la culture ?", a expliqué  Marc-Philippe Daubresse lors de la conférence de presse organisée à Nîmes pour sa venue. Pour lui : "La faille du projet : le gouvernement ne fait pas confiance aux acteurs du logement, en particulier aux bailleurs sociaux."

Au menu des désaccords de la Droite par rapport au projet du gouvernement :

  • Le recentrage du dispositif Pinel et du prêt à taux zéro, le PTZ. "Les choix opérés à cet égard aboutiront mécaniquement à la destruction de plusieurs milliers de logements dans les zones rurales et dans les villes moyennes. Plus de 15 000 primo-accessions dans le logement neuf risquent d’être perdues en 2018 au sein de ces territoires. Très certainement, plus de 20 000 emplois y seront détruits à l’horizon de 2019 et ce chiffre sera doublé à l’horizon de 2020."
  • La situation des bailleurs sociaux. "Si l’on agit brutalement, comme le gouvernement veut le faire en procédant à la baisse des loyers, on privera les 255 offices publics d’HLM, qui gèrent 2,5 millions de logements, d’un total de 800 millions d’euros. Dès lors, on provoquera des faillites en série. De petits offices d’HLM vont dégringoler. Des collectivités territoriales seront appelées en garantie."
  • L'APL d’accession sociale. "Dans les zones ANRU, la politique engagée en vue d’un grand bond en avant ne tiendra jamais la route si le gouvernement démantibule l’APL-accession."

Abdel Samari

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