Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 25.04.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 1266 fois

NÎMES Le musée de la Romanité, une visite avant le jour J

Inauguré par la ministre de la Culture le 1er juin prochain, le musée est presque prêt.
Le Musée de la Romanité de Nîmes (Photo Anthony Maurin)

Point d'étape important pour Dominique Darde, Franck Proust et Daniel-Jean Valade (photo Anthony Maurin/Objectif Gard).

Dernière visite de presse avant ouverture. Qu'on se le dise, le musée de la Romanité est presque prêt à accueillir son public. Son ouverture est prévue le 2 juin avec une inauguration le 1er en présence de Françoise Nyssen, ministre de la Culture. "C'est un point d'étape à un mois de l'ouverture. Il était important de partager quelques espaces qui sont déjà bien configurés, disons que 70 à 80% des collections du musée sont en place. Nous avons neuf équivalent temps plein pour l'accueil et la boutique, ils sont en pleine formation, l'équipe est très motivée, jeune et dynamique avec des profils très différents. Le musée doit être et doit devenir un outil de développement touristique et économique", note Franck Proust, adjoint au maire de Nîmes, absent en raison d'une sciatique.

Les nouvelles technologies seront omniprésentes dans ce lieu d'histoire (photo A.M./OG).

À un mois du coup d'envoi, chaque jour compte, chaque heure est importante et doit être mise à profit. Les nouvelles technologies seront omniprésentes dans ce lieu d'histoire. En tout, 64 dispositifs audiovisuels et technologiques seront proposés aux visiteurs et devraient assurer une immersion totale. Même l'immersion sensorielle sera utilisée. Les petits curieux pourront virtuellement se vêtir comme dans le temps, en regardant leur reflet dans un miroir recto-verso qui les transformera grâce à la réalité augmentée.

La maison gauloise reconstruite à l'échelle accueillera le mobilier qui a été retrouvé à l'intérieur (photo A.M./OG).

"Le musée est situé sur l'axe latin de Nîmes. C'est un concept, un circuit qui part des arènes et monte jusqu'à la Tour Magne en passant par la Maison carrée, les jardins de la Fontaine et le temple de Diane. C'est un vrai dialogue historique et architectural qui représente bien Nîmes. Il faut aussi saluer le travail de la conservatrice du musée Dominique Darde qui a su allier l'aspect culturel à celui plus scientifique. Saluons également Gilles Gal, l'architecte de A+ Architecture, associé au projet", rappelle quant à lui Daniel-Jean Valade, l'adjoint à la culture de la Ville.

Le musée comptera trois sections : gauloise, romaine et moyenâgeuse (photo A.M./OG).

Elizabeth de Portzamparc absente, la visite a été parfaitement conduite par la conservatrice Dominique Darde. Toujours aussi pédagogue, elle a présenté le 1er étage avec, dès l'arrivée en haut de l'escalier hélicoïdal et monumental, un mur matrice (en relief) présentant la région de Marseille à Perpignan, les Alpes en prime. Plusieurs petites vidéos seront diffusées tout au long du circuit de visite et les fameuses boîtes du savoir permettront de marquer l'entrée de chacune des trois sections que comptera le musée, gauloise, romaine et moyenâgeuse.

70 à 80% des collections du musée sont déjà en place (photo A.M./OG).

Au premier étage, une maison gauloise est même reconstruite à l'identique et suggère les modes de vie adoptés à l'époque. Construite à l'échelle 1, elle a été réalisée selon le plan des fouilles qui l'ont mise au jour dans les années 1980. À l'intérieur, le mobilier retrouvé sera lui aussi remis en place comme lors de sa découverte. La cour, elle, sera représentée en mode virtuel.

La visite a été parfaitement conduite par Dominique Darde, la conservatrice du musée (photo A.M./OG).

Pour le reste... À vous d'aller voir début juin !

"Le musée doit être et doit devenir un outil de développement touristique et économique", a déclaré Franck Proust (photo A.M./OG).

Anthony Maurin

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