Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 29.04.2018 - abdel-samari - 2 min  - vu 3891 fois

GARD Sécheresse : une crise d’une ampleur et d’une durée exceptionnelles en 2017

Photo d'illustration

Le 12 mars et 16 avril dernier, le Préfet du Gard a réuni le comité de suivi de la sécheresse pour faire le point sur la situation hydrologique du département.

Le département du Gard a subi en 2017 une crise sécheresse d’une ampleur et d’une durée exceptionnelles. Entre mai et décembre 2017, le cumul de précipitation relevé sur le département s’est établi à 123 mm, soit un déficit historique de 78 % par rapport à une situation normale. Cette situation a notamment conduit le préfet du Gard à prendre les mesures de restrictions les plus fortes sur une grande partie du département pour préserver la satisfaction des usages prioritaires de l’eau et l’abreuvement des animaux. Ces restrictions ont été maintenues jusqu’au 31 décembre 2017.

Depuis le début de l’année 2018, les précipitations s’élèvent à 502 mm, soit 222 % par rapport à une situation normale. Elles sont également exceptionnelles, mais dans le sens de l’excédent cette fois. Les débits des cours d’eau et les niveaux des nappes d’eau souterraines sont en hausse significative. De manière générale, la situation est maintenant conforme à des niveaux rencontrés en début de printemps. Sur les ressources en eau suivies, seul le secteur Est de la nappe de la Vistrenque et des Costières reste en-dessous des moyennes inter-annuelles.

Dans ces conditions, le Préfet a décidé de maintenir un suivi régulier des ressources en eau du département, avec une attention particulière sur les secteurs où les ressources ne sont pas totalement rechargées.

À l’approche de l’été, et en cette période propice aux plantations, il est demandé à chacun d’adopter un comportement éco-responsable, en utilisant l’eau de manière mesurée et en limitant le développement d’activités gourmandes en eau (par exemple des plantations non adaptées au climat méditerranéen…), pour lesquelles de possibles restrictions d’eau à venir empêcheraient de satisfaire leurs besoins. Ces bons gestes constituent également des mesures d’adaptation au changement climatique annoncé, puisque de telles situations de déficit pourraient survenir plus régulièrement. Des arrêtés de restriction de l’usage de l’eau peuvent toutefois être pris par les maires si la situation sur leur territoire le nécessite.

Abdel Samari

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