Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 05.05.2018 - thierry-allard - 2 min  - vu 834 fois

UZÈS Le Cicada festival revient plus long, et aussi dans les quartiers

La deuxième édition du Cicada festival, qui met à l’honneur les musiques électroniques et le street-art, se tiendra à la fin du mois de mai à Uzès.
Lors de la première édition du Cicada Festival d'uzès (DR)

Le festival   comportera cette année deux parties : la semaine du lundi 21 au vendredi 25 mai dans les quartiers des Amandiers et des Mûriers avec une dominante street-art, et la soirée électro à proprement parler le samedi 26.

Les quartiers au coeur de la semaine

« Le samedi devient la fête de clôture du festival », explique la chargée de production du festival Charlotte Maupas. Ainsi, le festival prend cette année une nouvelle dimension dans le cadre du contrat de ville en partenariat notamment avec la Ville et la Communauté de communes du Pays d’Uzès, avec des street-artistes renommés et/ou locaux qui réaliseront des oeuvres et des fresques sur les murs et les façades des immeubles des Mûriers et des Amandiers.

Des grands noms de la discipline, comme Hopare, Astro et KogaOne et des locaux talentueux comme Mose, Okus, Swick et Claks répondront présent pour animer les deux quartiers durant toute la semaine. « Et nous avons envie de faire jouer un DJ à la fin de la réalisation des murs les plus importants pour inviter les gens à venir voir », précise Charlotte Maupas. Toujours aux Amandiers, le club photo des Azimutés exposera des portraits de résidents à la façon de l’artiste JR.

Le street-art sera comme l’année dernière également présent le samedi. Ainsi, un cube de 3 mètres sur 3 sera peint en live toute la journée, qui débutera à 11 heures et s’achèvera à 2 heures, par Wobe Johnson, Noon et les désormais bien connus à Uzès Supo Caos et Grumo. Côté programmation, les organisateurs partagent cette année encore leurs coups de coeur, avec Sweely, un des producteurs français les plus créatifs de la nouvelle génération, Bellaire, qui a signé le succès Paris City Jazz et qui vient de sortir son premier EP et Melokolektiv, Dj et producteur naviguant entre disco, indie, deep house et techno. Le scène locale n’est pas en reste, avec les Avignonnais de Notime, les Montpelliérains de Piñata, le Nîmois de Discoh et les Uzétiens Vincent Privat et DJ Aïoli.

« Faire bouger Uzès »

À côté de ça, les street-artistes invités présenteront et vendront leurs oeuvres sur un stand expo, un espace « chill out » (détente, en bon français) sera mis en place et un atelier d’animation pour les enfants sera également proposé. « On fera un atelier d’initiation, un DJ va montrer aux enfants les bases du métier, un atelier d’initiation à la bombe de peinture ainsi que des jeux et un atelier de création », note la chargée de production du festival.

Un festival né de l’envie de cinq jeunes Uzétiens de « faire bouger notre ville et en faire parler », raconte Charlotte Maupas. Un noyau dur qui a réussi à fédérer une trentaine de bénévoles, mais aussi et surtout à attirer près de 800 personnes pour la première édition. Un premier succès qui leur a donc donné envie d’aller plus loin, et de continuer à proposer un festival qui se veut accessible : la soirée du samedi est à 5 euros hors frais de location en prévente avec une consommation, et 8 euros sur place (gratuit pour les moins de 14 ans).

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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