Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 15.05.2018 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 1748 fois

NÎMES La cour d'appel confirme la mise en examen de Franck Proust pour favoritisme...

Franck Proust, premier adjoint Les Républicains au maire de Nîmes et député européen (Photo : archive Objectif Gard)

Le député européen et premier adjoint Les Républicains à la ville de Nîmes, Franck Proust, a perdu son combat devant le cour d'appel de Nîmes. Il voulait faire annuler sa mise en examen de juillet dernier pour "trafic d'influence, tentative de trafic d'influence et favoritisme". La chambre de l'instruction de Nîmes a rejeté sa demande. Le parlementaire européen reste donc bien mis en examen.

Franck Proust bataille depuis juillet dernier pour essayer d'annuler sa mise en examen et éviter un renvoi devant le tribunal correctionnel. En juillet dernier, il avait été entendu pendant près de 12 heures par une juge d'instruction de Nîmes dans l'affaire dite de la Senim, la société d'économie mixte de Nîmes métropole, dont l'élu a été le président. Une affaire qui remonte à 2006 et qui porte sur des soupçons d'irrégularités concernant des ventes de terrains et des appels d'offre menés à l'époque par cette société. En juillet, son tête-à-tête avec la juge s'était soldé par sa mise en examen alors que l'édile pensait en sortir avec un simple statut de témoin assisté.

Franck Proust, qui est présumé innocent, a toujours vigoureusement contesté les faits délictuels. Il peut encore saisir la cour de cassation pour essayer de faire annuler cette mise en examen qui pourrait bien peser sur les prochaines échéances électorales, à savoir les Européennes de 2019, ou Franck Proust est député sortant, et les municipales de 2020.

Boris De la Cruz

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