BAGNOLS Syndicats et partis font front commun
Une cinquantaine d’associations, syndicats et partis politiques appellent en effet à descendre dans la rue de samedi (Bagnols manifestera donc la veille). Localement, ça donne un attelage CGT, Parti communiste français, Insoumis et Fédération syndicale unitaire.
« On souhaite que les gens puissent exprimer leur colère »
« Notre point de vue est d’aller le plus possible vers un front populaire pour nous battre pas contre Macron mais contre une politique néolibérale en cours partout en Europe », lance sans détour l’Insoumise Geneviève Sabathé. « On souhaite que les gens puissent exprimer leur colère », poursuit le secrétaire de l’union locale CGT Patrick Lescure. Dans le tas, les participants citent les jeunes avec la sélection à l’université et Parcoursup (« une catastrophe, la relégation des enfants de pauvres », pour Geneviève Sabathé), les salariés du privé, ceux du public, les retraités ou encore le personnel hospitalier.
Ça en fait — potentiellement — du monde, que ce large panel d’associations, syndicats et partis souhaite mobiliser. Normal, puisque tout le monde est concerné, explique le secrétaire de la section PCF du Gard rhodanien Michel Tortey : « toutes les batailles menées aujourd’hui sont bien un choix de société, à savoir ou on va vers un ultralibéralisme assumé, ou on résiste. » Dans ce cadre, la manifestation représente « la seule façon d’être entendus par ce gouvernement qui fait semblant d’écouter, mais n’entend pas. » Un gouvernement qui ferait même dans « l’autoritarisme », dixit Geneviève Sabathé.
Reste donc, pour ces opposants, à agir. Ce mouvement unitaire est un premier pas, mais même si la mayonnaise prend, il ne suffira pas prévient Michel Tortey : « ça permet de regrouper les colères, mais si ça ne débouche pas sur un projet politique pour gouverner ce pays autrement, ce sera difficile. »
La manifestation bagnolaise se tiendra ce vendredi 25 à 18 heures place Alsace-Lorraine, devant la Poste. Le rendez-vous phare sera quant à lui pour le samedi 26 à 11 heures, place de la Maison carrée à Nîmes.
Thierry ALLARD
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