Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 27.05.2018 - abdel-samari - 2 min  - vu 352 fois

CAVEIRAC Les parents d'élèves exigent une classe supplémentaire "pour l’intérêt des enfants"

Photo d'illustration

Les parents d’élèves des écoles de Caveirac sont en colère. En effet, depuis l’année dernière, considérant les classes de l’école élémentaire de plus en plus chargées, et prenant en compte les effectifs qui ne peuvent que s’accroître dans la mesure où le village de Caveirac est en pleine expansion, l'Association des parents d'élèves de Caveirac (APE), exige l'ouverture de classe supplémentaire à la rentrée prochaine. 

C'est par une alerte transmise à la presse locale que l'Association des parents d'élèves de Caveirac (APE) compte se faire entendre. Selon elle, les locaux de l’école deviennent trop étroits et il n’y a parfois pas assez de place pour installer tout le monde correctement et pouvoir ainsi aborder la journée de travail dans de bonnes conditions.

Mais la question spatiale est loin d‘être le problème le plus préoccupant, car la surcharge des effectifs engendre "des situations inacceptables" que ces parents d’élèves souhaitent aujourd’hui dénoncer. Entre autres, leur inquiétude concerne les conditions auxquelles leurs enfants seraient soumis et qui mettrait en péril la qualité de leurs apprentissages notamment la prise en compte des besoins éducatifs particuliers de plus en plus nombreux (jusqu’à 6 élèves en situation de handicap sur le niveau CE2 à Caveirac).

« Les effectifs surchargés notamment en CP mettent nos enfants en difficulté alors que, dans le même temps, la réforme a favorisé la mise en place de CP dédoublés reconnaissant ainsi la nécessité d’alléger les classes pour répondre à l’hétérogénéité grandissante des publics. Si l’on peut tout à fait comprendre qu’il faut alléger les uns, il est absolument inacceptable que cela se fasse au détriment des autres en conduisant à l’alourdissement des autres niveaux », affirme la présidente de l’Association des parents d’élèves (APE).

Enfin, les problèmes organisationnels semblent se multiplier également. Notamment lors des sorties scolaires ou pour se rendre à la piscine chaque semaine. « Ces incohérences nous scandalisent et nous poussent à agir pour l’intérêt de nos enfants pour lesquels nous voulons aussi les meilleures conditions de réussite scolaire », conclut la présidente de l’APE.

Un courrier, qui pour l'instant ne semble pas avoir eu d'effet, a été adressé au Rectorat fin avril.

Abdel Samari

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