Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 03.06.2018 - elodie-boschet - 1 min  - vu 358 fois

GÉNOLHAC Après leur grogne, les pompiers reprennent une activité normale

Depuis le 18 mai, ils assuraient un service minimum.
(Photo d'illustration : Thierry Allard / Objectif Gard)

Après deux semaines de mouvement avec des effectifs réduits, le collectif des sapeurs-pompiers de Génolhac a décidé de retrouver son fonctionnement normal.

Cette action avait pour but d'alerter la direction du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis), mais aussi la population sur les difficultés rencontrés par les soldats du feu cévenols, telles que l'éloignement du domicile des volontaires par rapport à la caserne. Un constat qui poussait les pompiers à demander l'expérimentation de gardes de nuit sur leur secteur (relire ici).

Ainsi, pendant la durée de leur mouvement, seulement deux sapeurs-pompiers sur six étaient disponibles et la caserne génolhacoise était alors épaulée par celles de Bessèges, Villefort et La Grand'Combe. Dans un communiqué, le Sdis déclarait que "prendre en otage la population en dégradant la réponse du service à leurs demandes de secours est dangereux. Cela peut engendrer de graves dysfonctionnements opérationnels et ne permettra pas d’aboutir à une résolution sereine de cette situation." En reprenant leur activité habituelle, les pompiers disent vouloir notamment "démontrer un engagement citoyen irréprochable" et "ne pas rendre responsable le préfet d’une dissolution catastrophique du centre (dont la menace a été brandie par l’état-major) qui aurait laissé l’ensemble du bassin sans secours tout en déstabilisant l’ensemble des hautes Cévennes."

Ils souhaitent désormais "qu’une réunion soit à nouveau programmée en concertation avec le collectif pour obtenir des propositions de la part de l’état-major des pompiers du Gard et obtenir des réponses à nos propositions réalistes, mesurées et responsables."

Élodie BOSCHET

Elodie Boschet

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