Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 03.06.2018 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 690 fois

FESTIVAL Le "This is not a love song", c'est l'International !

Que ce soit en terme d'ambiance ou de programmation, ce Tinals 2018 restera comme un très bon cru...
Devant la scène Bamboo un public familial très enthousiaste (Photo : Philippe Gavilet de Peney/Objectif Gard)

Le Tinals c'est avant tout de la musique. Entre artistes confirmés et talents en devenir, une cinquantaine de groupes se sont partagés les six scènes aménagées pour l'occasion (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Le très couru festival nîmois "This is not a love song" a attiré 16 000 visiteurs sur trois jours sur un site de Paloma transformé en Tour de Babel où l'on parlait aussi bien Français, Danois,  qu'Allemand, Anglais ou Espagnol...

Car on vient désormais d'un peu partout en Europe à Nîmes pour célébrer la fête et la musique au cours d'un festival dont la réputation - amplement méritée - a largement franchi les frontières de l'Hexagone. Ce que confirme Fred Jumel, directeur de Paloma et du festival : "On est sur une stabilisation de la fréquentation même si cette année on a vu un peu moins d'Anglais et que les grèves à la SNCF et les examens différés de certains étudiants nous ont certainement un peu pénalisé. Pour autant, le Tinals est devenu un rendez-vous incontournable pour beaucoup de gens qui viennent d'un peu partout. En tout cas, tout s'est bien déroulé." Et le tout dans un état d'esprit convivial et familial qui ne s'est jamais démenti tout au long d'un week-end prolongé, entamé dès vendredi après-midi.

Au PC sécurité, on veille au bon déroulement du festival et pendant que les uns s'amusent, les autres travaillent (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Dites-le avec des fleurs ! (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Petite pause casse-croûte sous les pétales des fleurs géantes (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Et grâce à une organisation inventive et efficace, il y en a eu pour tous les goûts - musicaux - mais aussi pour tous les âges, des ateliers ayant été prévus pour accueillir les plus jeunes. Aux dires des agents de sécurité présents sur le site, on n'a déploré aucun débordement et tout s'est déroulé dans un esprit bon enfant. Impeccable, la signalisation mise en place favorisait la fluidité des déplacements d'une scène vers une autre tandis que le décor fleuri incitait à une zénitude "woodstockienne" de bon aloi à laquelle il était difficile de résister.

Après l'effort, le réconfort ! Au lendemain d'une nuit fatigante et en prévision de celle à venir certains avaient choisi de faire une petite sieste réparatrice...(Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Le groupe Loheem et les enfants de l'école Camus du quartier du Mas de Mingue se sont taillés un franc succès (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

En parlant d'enfants, en montant sur scène certains ont d'ailleurs connu le quart d'heure de gloire popularisé par Andy Warhol. Ce sont les minots des classes de CE2 et d'Ulis de l'école Camus de Nîmes qui ont hérité du redoutable privilège d'affronter le public et le regard de leur famille en accompagnant, le temps d'une chanson, le talentueux duo Loheem. Et pour tout dire, la dynamique chorale des pitchounes du Mas de Mingue s'en est tirée comme une grande, récoltant au passage une salve d'applaudissements grandement méritée de la part d'un public qui avait pour elle les yeux de Chimène.

Pour se faire entendre, Madame avait choisi d'employer les grands moyens ! (Photo : Philippe Gavilet de Peney/Objectif Gard)

On trouvait des animations aussi farfelues que décalées. Sur son stand, ce fringant bonimenteur procédait, au choix, à des baptêmes, à des mariages, à de la divination et même...à des exorcismes ! (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Déjà vu aux Grands jeux romains il y a deux ans, le grand cheval blanc avait trouvé sa place dans l'enceinte du festival... (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Le patio de Paloma affichait quasiment complet cet après-midi (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Et comme le ciel, parfois menaçant, avait eu la bonne idée de retenir ses larmes, hormis une petite bruine de rien du tout insuffisante pour doucher l'enthousiasme des festivaliers -, tout le monde a passé une bonne après-midi. On guettera avec plaisir le retour de ce "This is not a love song" qui ne promet pas de chansons d'amour mais offre pourtant tellement d'autres choses en retour. Demandez aux écoliers d'Albert Camus...

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com 

Philippe Gavillet de Peney

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