Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 06.06.2018 - anthony-maurin - 3 min  - vu 725 fois

NÎMES Le "ping" prend sa popularité au rebond

Nîmes va devenir un pôle national sud de tennis de table.
(Photo Anthony Maurin).

Le club de l'ASPC Nîmes attentif à la cérémonie (Photo Anthony Maurin).

L'ASPC Nîmes y est pour beaucoup mais l'action municipale a certainement permis cette mue sportive.

Le Gard (Nîmes) devient le territoire roi du tennis de table dans le sud de la France. Avec la création de ce nouveau pôle national sud, la cité des Antonin est en passe de devenir le terreau fertile à bon nombre de futures grandes performances nationales et internationales du sport à la petite balle blanche.

Pour Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, " la saison 2017-2018 a été magnifique avec un accès à la Pro A et des titres pour nos championnes. Toutes ces bonnes nouvelles sont le résultat d'un travail de qualité que la Ville accompagne et continuera d'accompagner, y compris l'année prochaine lors de l'organisation du critérium international handisport qui sera disputé à Nîmes. "

Jean-Paul Fournier entouré des élus de la Fédération de tennis de table et du club Nîmois (Photo Anthony Maurin).

Il est certain que le tennis de table n'est pas le plus médiatisé des sports nîmois mais il fait partie des cinq qui fonctionnent le mieux et qui ont des résultats allant au-delà des espérances. " La création de ce pôle est une vraie reconnaissance. Le ping s'installe dans le paysage sportif grâce au haut niveau, à l'organisation de grandes compétitions et à la formation. Il nous faut regarder un peu derrière pour mieux voir le chemin parcouru, c'est une fierté. Nous voulons aller plus loin avec la création d'un centre européen et féminin d'entraînement de haut niveau car nous en avons les possibilités et toutes nos joueuses sont à Nîmes. Cette semaine, nous recevons la n°1 junior Russe pour qu'elle s'entraîne. Il faudra peut-être agrandir les murs ! ", sourit Alain Lauféron, président de l’ASPC Nîmes.

Il faut dire que l'Occitanie ne compte pas moins de 200 clubs de tennis de table et que, d'ici 2020, l'objectif des 10 000 licenciés est sérieusement lorgné par les instances. Nîmes a toute sa place dans cette quête de nouveaux pongistes et compte bien remuer le monde du sport dans la région.

Président national de la Fédération française de tennis de table, Christian Palierne pense quant à lui que " cette histoire de création de pôle sud à Nîmes est une histoire de rencontre. Nous allons dans le même sens et, même si les sports collectifs sont nombreux et ont des résultats à Nîmes, la Mairie aide le tennis de table. Vous avez beaucoup de mérite car ce sport est moins populaire et moins médiatisé que d'autres... Les pôles français étaient tous concentrés au-dessus de la Loire (Nantes,Tours et Nancy) et le bon travail de Nîmes a permis cette création. "

Un petit cadeau a été remis au maire par le président de la Fédération avant de formaliser la signature de la création du nouveau pôle d'excellence à la française à Nîmes.

Les sites du pôle national sud

Bérénice va intégrer le pôle national sud (photo Corentin Corger)

Hélène Guesquière, proviseure du Lycée Albert-Camus, a aussi eu droit à un petit cadeau avant de signer ce partenariat. Le lycée et son internat qui accueillaient déjà des pongistes du club va poursuivre sa collaboration avec l'ASPCN. À l'image de Bérénice, 17 ans, perpignanaise d'origine, qui étudie et joue depuis deux ans à Nîmes : "avant j'étais au pôle de Nancy et du coup j'ai pu me rapprocher de ma famille." Ce label va permettre d'attirer les pépites du sud de la France et leur garantir une qualité de formation qui va être reconnue dans la discipline.

Devenir pôle national, "est une reconnaissance qui permet d'obtenir des moyens financiers et matériels supplémentaires pour le club. Et également des aides pour les joueurs", détaille Christian Palierne. En l’occurrence pour Nîmes, des joueuses. Car ce centre de formation du tennis de table se divise entre Nîmes, qui accueillera davantage les filles, et Montpellier, plutôt axé sur la section masculine. Des adolescentes qui s'entraînent déjà 25 heures par semaine et qui bénéficient d'horaires aménagées.

La plupart des entraînements et les rencontres officielles s'effectuent au complexe Saint-Stanislas. Un gymnase qui devient trop petit par rapport aux ambitions de l'ASPCN. Le président Alain Lauféron a profité de l'occasion pour évoquer un éventuel agrandissement de la salle actuelle et faire passer le message au représentant du Département. "J'ai entendu la possibilité d'agrandir. Je suis prêt à me mettre autour d'une table et à proposer quelques centaines d'euros", a répondu le conseiller Jacky Valy. Il en faudra certainement quelques milliers et le concours de la Ville et de la Fédération pour aboutir à des locaux plus grands.

Anthony Maurin et Corentin Corger

Anthony Maurin

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