GARD Éric Giraudier quitte la tête du syndicat patronal UPE
C’est « la mort dans l’âme » que le nouveau président de la CCI Gard a annoncé ce matin abandonner la tête de l’UPE (Union pour les entreprises).
Il y a neuf mois, Éric Giraudier s’engageait à céder son fauteuil syndical, s’il était élu à la chambre consulaire. La victoire en poche, le quinquagénaire met sa promesse à exécution. Mais ce n’est pas sans regret. Président de l’UPE depuis 5 ans, c’est avec un plaisir certain que l'entrepreneur a endossé le rôle de porte-parole des siens. Un statut, une reconnaissance et donc une légitimité. D’ailleurs, son syndicat et ses 300 sociétés adhérentes revendiquées lui ont servi de marche-pied pour déloger de la Chambre son grand rival, Henry Douais.
UPE, un syndicat reconnu
Hier face à la presse, Éric Giraudier n’a pas voulu évoquer la délicate question de son successeur. La suite ça sera pour plus tard. Le sortant préfère évoquer son bilan qu’il qualifie, sans pudeur ni fausse modestie « d’extrêmement positif, même si j’ai pu commettre quelques erreurs. » Et de citer divers services apportés aux entreprises comme une ligne juridique, des formations et la mise en place d’une contre-visite médicale.
Mais c’est de la « reconnaissance » de son syndicat qu’Éric Giraudier tire la plus garde satisfaction. Une légitimité à travers ses mandataires présents dans les instances paritaires, type Prud’hommes qui défendent les intérêts des sociétés. Une reconnaissance revendiquée aussi auprès des décideurs politiques : « je ne vais pas vous dire qu’on leur tient le stylo, mais nous sommes consultés et écoutés. »
Fiscalité locale trop élevée
Écoutés ? Pas sur tout… Les taux élevés de la fiscalité sur Nîmes et son agglomération (contribution fiscale des entreprises, versement transport…) déplaisent au monde économique. « En plus, on paie cher pour des services qui ne suivent pas », cogne le chef d'entreprise, prenant l’exemple des « bus qui ne desservent même pas les zones d’activités économiques ! »
Dans son jargon, le syndicaliste fait dans la démonstration : « cette fiscalité est un désavantage concurrentiel qui ne nous aide pas à créer de l’activité et donc à embaucher ! » Il n’en reste pas moins qu’en cinq ans de présidence, le syndicat n’a pas réussi à convaincre la municipalité ou Nîmes métropole. La preuve d’une incapacité à instaurer un rapport de force avec les élus ? « Nous, on a fait le job. On a diffusé des communiqués pour le dire… », justifie, un peu maladroitement, l’intéressé.
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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