NÎMES Cocktails Molotov sur les pompiers et policiers : le commanditaire présumé arrêté
Depuis 3 mois tous les policiers gardois le recherchait. Il est soupçonné d'être le commanditaire de l'opération qui a consisté à lancer des engins incendiaires sur la police et les pompiers dans la nuit du 7 au 8 octobre 2017. Un événement survenu quartier de Pissevin, à Nîmes, qui avait fait grand bruit dans notre département.
Ce jeune, âgé d'une vingtaine d'années a été interpellé lundi pour un autre dossier, lié à la fusillade survenue dans un bar de la galerie Richard Wagner à Nîmes. Après 48h de garde à vue dans cette affaire, il a été laissé libre car il n'y aurait pas de charges contre lui. C'est donc pour un autre dossier, celui des cocktails Molotov, qu'il est passé mercredi après-midi devant le juge des libertés et de la détention (JLD).
Le parquet de Nîmes a réclamé sa détention provisoire. " Il est considéré comme le principal responsable et comme le commanditaire des cocktails Molotov lancés sur les secours et les forces de l'ordre", affirme le parquet de Nîmes qui réclame et obtient l'incarcération provisoire du suspect. " J'ai quitté Nîmes, le quartier. Je veux changer de vie", plaide le jeune issu du quartier Pissevin.
En mars dernier, des jeunes, âgés de 15 à 21 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue concernant les jets de pierres et de cocktails Molotov sur les pompiers et policiers. Des faits graves, survenus dans la nuit du 7 au 8 octobre dernier, qui ont marqué les mémoires gardoises. Les pompiers se sont mis en grève juste après et pendant un mois pour demander des moyens et des conditions de sécurité supérieures.
Cinq jeunes ont déjà été mis en examen pour " dégradations, destructions par moyens dangereux pour les personnes " et pour le délit "d'embuscade ou guet-apens aggravé " sur des policiers ou pompiers. Une infraction susceptible d'être sanctionnée par une peine pouvant aller jusqu'à 7 ans de prison, selon le procureur de la République, Éric Maurel, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse en mars dernier
" Je vous place en détention provisoire à cause du risque de réitération de l'infraction et aussi parce que vous avez 6 condamnations à votre casier judiciaire, explique mercredi, face au mis en cause, le juge des libertés et de la détention. Et puis il y a un risque évident de pression sur d'autres personnes qui ont expliqué dans la procédure qu'elles avaient peur de vous", ajoute le magistrat.
Boris De la Cruz
A la une
Voir PlusSanté
FAIT DU JOUR Journée mondiale de lutte contre l'endométriose : « Il faut briser le tabou »
Actualités
LE MATCH Élections à Pont-Saint-Esprit et développement économique : Claire Lapeyronie face à Jalil Benabdillah
Politique
ÉDITORIAL Faites entrer Shaka Ponk
Economie
FAIT DU SOIR À Saint-André-de-Majencoules, la municipalité veut choisir un destin au Mas de Cluny
Actualités
DIRECT VIDÉO Le Club Objectif Gard : Pourquoi le gouvernement n'augmente pas les impôts pour les plus riches ?
Alès-Cévennes
ALÈS Football et rugby, les clubs alésiens jouent leur survie
Nîmes Olympique
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mercredi 27 mars 2024
Economie