Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 14.06.2018 - norman-jardin - 2 min  - vu 1133 fois

NÎMES Mobilisation devant le commissariat après la garde à vue de plusieurs lycéens

Les manifestants sont arrivés à 7h30 (Photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Une trentaine de personnes était présente ce matin, à partir de 7h30, devant le commissariat de police de Nîmes, avenue Pierre Gamel, pour protester dans le calme contre le placement en garde à vue de cinq étudiants, suite à l'occupation jugée illicite d'une salle du lycée Dhuoda.

Cinq lycéens ont été convoqués ce matin à 8 heures, au commissariat de Nîmes, et placés en garde à vue. Ils sont entendus par la Sûreté départementale de Nîmes en charge d'une enquête pour "intrusion dans un établissement scolaire, dégradation et violences en réunion", souligne une source proche de l'enquête.

Les jeunes sont soupçonnés d'avoir bloqué le lycée Dhuoda à Nîmes, le 7 juin dernier. Ils avaient pénétré dans une salle avant de commettre des dégradations. Les lycéens entendus ce jeudi matin dans la cadre de la garde à vue sont scolarisés à Dhuoda, Daudet et Philippe Lamour.

Vincent Bouget, secrétaire départemental du Parti communiste français, présent ce jeudi matin pour soutenir les lycéens (Photo : Norman Jardin / Objectif Gard)

Parmi les personnes mobilisées ce jeudi matin, Vincent Bouget, le secrétaire départemental du PCF (Parti communiste français), ne cachait pas son indignation : "c'est un choix politique de l'institution de briser ceux qui ont tenté de porter un mouvement de protestation."

Des étudiants étaient aussi présents notamment Inès qui dénonçait les méthodes dont elle affirmait avoir été témoin lors de l'évacuation de la salle en question : "des conseillers principaux d'éducation, des surveillants, le proviseur et proviseur-adjoint ont jeté des chaises et des bureaux sur les élèves qui occupaient la pièce. Un des étudiants en garde à vue a été directement menacé par le proviseur qui lui a dit "toi tu vas me le payer très cher"".

Aux étudiants, professeurs et parents d'élèves s'étaient joints des cheminots en grève munis de drapeau du syndicat CGT. Tous promettaient de rester sur les lieux aussi longtemps que les étudiants en garde à vue serait à l’intérieur du commissariat.

Norman Jardin (avec Boris De la Cruz)

Norman Jardin

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