Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 14.06.2018 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 1083 fois

NÎMES Tirs à Pissevin : Quatre ans de prison et interdiction du quartier pendant cinq ans pour l'agresseur

Objectif Gard Le procureur Éric Maurel

Depuis quelques mois les armes "parlent" à la galerie Wagner de Nîmes. Un homme de 26 ans a été condamné, ce jeudi matin, à 4 ans de prison ferme et 5 ans d'interdiction des quartiers Pissevin et Valdegour.

Le 16 décembre dernier, deux hommes d'une vingtaine d'années ont été blessés par arme à feu à la " célèbre" galerie Richard Wagner du quartier de Pissevin à Nîmes. Ils ont été touchés dans la galerie, à proximité d'un commerce. Une victime a été atteinte par un projectile au pied, il a ensuite été opéré. "Il est resté trois mois en fauteuil roulant, et il marche aujourd'hui avec des béquilles", souligne son conseil Maître Audrey Moyal, ce jeudi matin devant le tribunal correctionnel de Nîmes.

Mais la charge va venir du procureur de la république en personne qui interroge la victime. " Que faisiez cette nuit -là, à cet endroit-là", s'adresse le magistrat à la victime qui est selon lui "un délinquant".

Dans le box, le prévenu refuse lui de s'exprimer avant de déclarer : " je n'ai rien à voir avec cette affaire, on essaie de me faire porter le chapeau". Une défense balayée par le Procureur qui mène à nouveau la charge. " D'abord un élément de contexte : la galerie Wagner c'est un spot du trafic de drogue. C'est un haut lieu de la délinquance. Dans ce quartier on s'explique à coups de fusil à pompe et de Kalachnikov pour une guerre du territoire liée aux stupéfiants. Régulièrement, il y a des coups de feu qui retentissent, les honnêtes gens saturent. La réponse de la justice doit être ferme ", souligne le procureur Eric Maurel qui réclame 4 ans de prison et 10 ans d'interdiction des quartiers Pissevin et Valdegour, contre le prévenu âgé de 26 ans. Cet homme était renvoyé devant le tribunal correctionnel pour " violence avec arme, suivie d'une incapacité supérieure à 8 jours". "Il y a une gravité des faits, nous sommes à la limite d'une affaire criminelle", complète le procureur.

Boris De la Cruz

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